Quelques affaires d’ordre administratif de l’été 1920
Les Menier partis, Martin-Zédé consacre, à partir du 17, la majeure partie de son temps à la gérance d’Anticosti.
« Dès le matin […] travaillé avec Pelletier, étudié l’ordre dans lequel nous
commencerons les travaux neufs; organisation des chantiers de bois, varech et tourbe. » (Martin-Zédé, Journal d’Anticosti, le 17 août 1920,
BAnQ)
Tancrède Girard trouve à la rivière aux Canards un emplacement pour le bois de sciage
capable de fournir 200 000 billots, une production qui s’étalera sur plusieurs années : Martin-Zédé installera donc une scierie à l’embouchure de la
rivière pour débuter la production dès l’hiver.
Le contremaître des pêches (que l’on croyait avoir été remercié « sans indemnité » le 10 août 1918) est toujours à Anticosti en 1920 et conseille même à
Martin-Zédé, le 18 août, de renoncer à toute installation à la baie au Renard.
Le régisseur termine le budget relatif à l’île le 20 août; le même jour il y a pose d’un sémaphore à Baie-Ellis « pour le bénéfice de la navigation ».
L’agriculture produit l’orge et l’avoine tant en qualité qu’en quantité.
Le ramassage des foins se fait rondement.
« Ramassé des pierres pétrolifères sur le rivage, près de la Tête de l’Anglais », note Martin-Zédé le 20 août.
Le commerce de la viande de cerf se poursuit entre Anticosti et Québec particulièrement depuis que le Savoy a été muni d’un grand réfrigérateur.
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