Service administratif
« Dans l’administration surtout, tous sont à couteau tiré, il n’y a pas de temps à perdre si nous voulons réussir […]. »
Service des gardes
« Le service est un des plus importants à l’heure actuelle dans l’intérêt de Mr Menier, mais malheureusement, il est le plus contaminés. » Un nouveau
chef à la probité reconnue, Antoine Gagnon, est désigné.
Lui et les frères Lejeune « prennent réellement l’intérêt de Mr Menier »,
alors que les autres gardes, dans l’optique de Fournier, « sont tous plus ou
moins intéressés avec les gens de la côte Nord », c’est-à-dire avec les braconniers qui viennent dans l’île.
Il faut conséquemment recruter de nouveaux gardes afin de mette un terme à de pareilles connivences. Le souhait se réalise le 28 juillet.
Gagnon soumet un plan à Fournier pour la protection de l’île, lequel comprend la construction de plusieurs petites routes pour faciliter un accès rapide aux
endroits privilégiés des braconniers.
Service agricole
Un nouveau chef, M. Pucet, s’est joint à ce service, lequel figure parmi les plus
productifs et les mieux gérés de l’île. Des changements amorcés en mai 1919 ont commencé à porter fruits.
Service commercial
« Dans ce service tout laisse à désirer. » Des changements sont vivement recommandés par Fournier.
Service médical
Le médecin en place songe à quitter l’île.
Service de la navigation
Le capitaine Pelletier, du Savoy, a la charge de ce service. « Tous
les achats pour le Savoy se font maintenant par l’agence à des prix plus avantageux, au lieu qu’autrefois nous avancions une certaine somme au capitaine
qui la fournissait au commis ou au steward qui faisaient les achats eux-mêmes dans les maisons de détail », écrit Fournier dans son rapport du 2 juin 1919.
Service des pêcheries
« Le service est l’un des plus importants étant donné les hauts prix obtenus pour les poissons de toutes sortes et la grande demande partout dans le
pays et à l’étranger. […] Si nous étions organisés pour la pêche sur une assez grande échelle, nous retirerions des revenus considérables et des bénéfices
satisfaisants, il en coûterait peu pour commencer à s’organiser, il s’agit de mettre la main sur un bon chef et il est facile de le trouver. »
Service des travaux
« Dans ce service, nous avons un bon chef [Tancrède Girard] mais malheureusement
il n’est pas secondé et il serait à souhaiter qu’il le fût, la grande majorité des employés de ce service ne sont pas à la hauteur de leur tâche […]. »
Service forestier
Le service forestier n’est plus qu’une simple annexe du service des travaux après la cessation des activités de coupe du bois de pulpe et le départ d’Eshbaugh en 1918.
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