CHAPITRE XVI

Monographie du coton. — Mœurs et coutumes des nègres dans les plantations.

Esclaves travaillant sur le coton
Esclaves travaillant sur le coton

L'histoire du coton est une histoire remplie de merveilles, et rien assurément ne saurait donner une idée plus grandiose de l'industrie à notre époque que le développement prodigieux de la culture de cette plante si universellement employée et véritablement providentielle.

Quand les chiffres sont plus éloquents que les mots, il faut céder la place aux chiffres.

Or, écoutez ce fait, et concluez vous-même de ce rapprochement.

En 1784 huit balles de coton expédiées de l'Amérique du Nord furent saisies à Liverpool parce que, disait le procès-verbal de saisie, une aussi grande quantité de coton ne peut avoir été récoltée aux États-Unis.

En 1858, les mêmes États-Unis avec les territoires, ont donné trois millions cent treize mille neuf cent soixante-deux balles de coton, pesant environ cent quatre-vingts kilogrammes chacune, et dont un million huit cent neuf mille neuf cent soixante-six balles ont été expédiées en Angleterre.

Enfin la production annuelle dans le globe s'élève à un milliard neuf cent trente-six millions six cent soixante et quinze mille balles de coton !!!

Mais n'anticipons pas et procédons par ordre. Quelques mots d'abord sur la plante elle-même.

Le coton, qu'on a nommé aussi laine végétale, est renfermé dans une capsule à semence qui le protège jusqu'à sa maturité.

À ce moment, la capsule s'entrouvre et livre passage à une matière blanche et soyeuse qui enveloppe la graine du cotonnier, de couleur noire et de la dimension d'un petit grain de poivre.

Examiné au microscope, chaque poil de coton est un tube membraneux comprimé, sans cloisons transversales, souvent tordu en spirale et dont la surface est marquée de stries ou de points noirs irrégulièrement placés.

Les botanistes comptent un assez grand nombre d'espèces de cotonniers.

Dans le commerce, les cotons ne se classent guère qu'en deux catégories : coton longue soie et coton courte soie.

Cette plante qui, dans certains climats, dans l'Inde, par exemple, vit quatre et cinq ans, est annuelle aux États-Unis. Jusqu'au moment des fortes gelées, qui le tuent, le cotonnier ne cesse de produire; d'où il résulte que moins l'hiver est long et rigoureux dans le sud de la république américaine, plus la récolte est abondante.

Il faut aux diverses variétés de cotonniers un sol sec et sablonneux. Sur le sol cendreux où Pompéi fut englouti, il croit une espèce de cotonnier qui, au moment où la cosse s'entrouvre, offre de loin au voyageur l'aspect d'une immense colline couverte de neige.

Depuis quelle époque le coton est-il considéré comme un objet de commerce? À cette question il serait assez embarrassant de répondre. Toutefois, il parait constant que, dès la fin du premier siècle de l'ère chrétienne, les Arabes faisaient avec l'Inde un commerce suivi d'étoffes en coton.

Les mousselines du Bengale étaient à cette époque, comme elles l'étaient il y a peu d'années encore, supérieures à toutes les autres.

Mais si les Arabes savaient apprécier à leur valeur les cotonnades de l'Inde, nous voyons qu'à Rome, aussi bien que dans les principales villes de la Grèce, ces tissus apportés par de rares et hardis navigateurs n'étaient guère considérés que comme objets de curiosité.

Les vêtements étaient, suivant le rang et la fortune de ceux qui les portaient, de lin, de laine ou de soie.

Près de douze siècles se passèrent, à partir du moment où les tissus de coton provenant de l'Inde furent connus des peuples européens, et, avant que ceux-ci songeassent à utiliser le coton autrement que pour en faire des mèches à chandelles.

Qui eût pu prévoir durant cette longue période de temps que la substance composant les mèches de chandelles deviendrait l'objet d'un trafic pour lequel sont constamment employés au service d'une seule nation, — la Grande-Bretagne, — un nombre de navires formant quelque chose comme un jaugeage de deux millions de tonneaux, et que la masse des cotons annuellement fabriqués dans cette même Grande-Bretagne et aux États-Unis, serait de quatre cent quatre-vingt-cinq millions de kilogrammes de tissus, représentant trois milliards de francs !

Comme on le voit, les mèches ont fait leur chemin, et les chandelles elles-mêmes, régénérées par les progrès de l'industrie, ne vivront plus d'ici à peu que dans le souvenir des Cosaques et des amants passionnés de l'ancien régime, qui les regretteront éternellement.

Mais ce qui paraîtra plus extraordinaire que l'apathie des spéculateurs européens, à une époque plus ou moins barbare, c'est que la Chine elle-même, l'industrieuse Chine, soit restée sans manufactures de coton jusqu'à la fin du treizième siècle; et cela pendant que l'Inde, sa voisine, avec laquelle elle entretenait un commerce constant, s'enrichissait depuis près de trois d'étoffes de coton, dont il rapporta des échantillons en Espagne.

Après Colomb tous les autres navigateurs, à l'exception d'un seul, peut-être, de Cook, constatèrent que la fabrication des tissus en coton était déjà parvenue en Amérique à un haut degré de perfection.

Les Mexicains, à l'époque où Fernand Cortez découvrit et conquit le Mexique, dédaignaient le lin, qui pourtant pousse naturellement partout sous cette latitude, pour s'habiller exclusivement d'étoffes en coton d'une admirable finesse.

Parmi les nombreux présents envoyés à Charles Quint par Cortez, figuraient des manteaux, des vestes, des mouchoirs de poche en coton, teints de différentes couleurs, et d'un tissu si beau, qu'il soutenait la comparaison avec la plus fine toile de Hollande.

Les anciens Mexicains qui avaient, avant nous, découvert le papier, le fabriquaient avec du coton. En outre, plusieurs catégories de pièces de leur monnaie étaient en coton façonné d'une certaine manière.

Si nous passons du Mexique dans l'empire du Brésil, nous voyons le coton employé également à la confection des étoffes dont se servaient généralement les aborigènes de cette vaste contrée.

En Afrique, les Cafres ne s'habillaient que de cotonnade. Magellan, ce Portugais d'un génie supérieur, ayant conjecturé que la mer devait être ouverte à l'extrémité de l'Amérique, voulut vérifier si ses présomptions étaient fondées.

S'étant embarqué de Séville avec cinq vaisseaux, il alla relâcher sur la côte déserte de l'Amérique, s'étendant du port Saint-Julien jusqu'à l'embouchure du détroit qui porte son nom.

Que vit-il dans cette partie du globe jusqu'alors inconnue des Européens? Des hommes d'une haute stature qu'il nomma Patagons, parce que, ayant enveloppé leurs pieds et leurs jambes d'une grossière étoffe de coton teint en brun, ils ressemblaient à des animaux.

Enfin, et pour combattre par des faits l'opinion de Cook, qui a dit que le coton ne poussait pas naturellement en Amérique, nous ajouterons que les premiers explorateurs du Mississipi trouvèrent partout le long de ce fleuve du colon en grande abondance.

La culture du colon, qui a fait la fortune du Sud des États-Unis et n'a pas peu contribué, il faut l'avouer, à la puissance de la grande république américaine tout entière, a été pendant longtemps l'objet d'une opposition systématique de la part des planteurs de cette contrée.

Entêtés et ignorants, ils méprisaient les conseils qui leur étaient donnés par les hommes compétents, de se livrer à la culture de cette plante. Ces hommes compétents affirmaient, et ils ne se trompaient pas, que toutes les conditions de sol et de température se trouvaient réunies en Géorgie et dans la Caroline pour faire de ces pays les plus riches cotonneries du monde entier.

Les conseils de la science étant méconnus, le premier congrès provincial, qui eut lieu en 1775, crut être plus heureux que les savants, en engageant solennellement les planteurs à se livrer à cette culture.

La routine, l'apathie et l'ignorance résistèrent à tous ces avis combinés, et le coton fut rejeté.

Quelques années s'étaient écoulées lorsqu'un certain nombre de propriétaires d'habitations, voulant tenter l'aventure, firent différents essais qui réussirent on ne peut mieux.

Rien n'encourage comme le succès, aussi bien en deçà qu'au delà de l'Atlantique. Encouragés par la réussite, ces propriétaires d'habitations étendirent leur culture et d'autres les imitèrent. C'est ainsi qu'on peut lire dans les Notes sur la Virginie ces lignes écrites par Jefferson en 1781 :

«Dans ces derniers temps, nous nous sommes livrés  dans l'intérieur de nos familles à la fabrication des articles les plus nécessaires pour nous couvrir le corps et pour nous habiller; ceux en coton peuvent entrer à peu près en comparaison avec les tissus du même genre, provenant des manufactures européennes. »

L'usage d'habiller sa famille et ses esclaves avec le coton cultivé dans la plantation se répandit chez tous les grands propriétaires et devint bientôt général dans tout le Sud.

Cet heureux usage, en démontrant pratiquement l'excellente qualité du coton américain, fit plus pour la vulgarisation et le goût de sa culture, que toutes les théories des botanistes et que tous les conseils des dignitaires de la nation.

Peu à peu le colon s'habitua à planter du coton, dont il trouva bientôt un débouché immédiat dans les filatures établies par des étrangers, notamment dans celle de Williamsburg, laquelle approvisionna de tissu toute la contrée adjacente. Alors commença à s'opérer dans ces États un mouvement sérieux en faveur du coton.

Ce mouvement ne fit que s'accroître jusqu'au moment fatal où le Sud, en proie à un véritable accès de folie, voulut rompre les liens qui, en l'unissant au Nord par le pacte fédéral, avaient si grandement contribué à sa gloire en contribuant ù sa prospérité.

En voyant le coton croître avec une prodigieuse facilité et faire rendre aux capitaux engagés des intérêts considérables, les planteurs furent conduits à penser que les États-Unis pourraient un jour, non-seulement fournir du coton en laine à toute l'Europe, mais encore le carder et le filer par des procédés mécaniques pour en fabriquer des étoffes.

La réalisation suit de près la conception des projets chez ce peuple ambitieux et actif. Ils nommèrent des délégués pour aller en Angleterre étudier les manufactures, et se procurer les machines nécessaires à l'accomplissement de leur projet.

Voulant favoriser les bonnes dispositions des planteurs, le congrès frappa d'un droit de trois pour cent par livre tous les cotons de provenance étrangère dont les États-Unis étaient alors approvisionnés.

Les planteurs crièrent hurrah! Et l'indigo, omnipotent jusque-là, céda partout, dans la Géorgie et dans la Caroline, la place au coton. Quelques années plus tard, le coton régnait en souverain dans le nouveau monde et exerçait une influence considérable dans l'ancien.

N'avais-je pas raison, en commençant, de dire que l'histoire de ce textile est une histoire remplie de merveilles!

Mais le coton, pas plus que tous les autres souverains parvenus, n'a atteint le summum de la puissance sans luttes, sans dangers et sans tâtonnements. Les cultivateurs eurent un assez long apprentissage à faire pour rendre la culture de ce textile aussi profitable qu'elle pouvait l'être.

Il fallut apprendre à planter en grand le cotonnier et à en récolter la laine avec toute l'économie désirable. En s'inspirant des Indiens, les Américains se fussent épargnés bien des essais; mais ils ne le firent pas, et ne s'instruisirent qu'à la rude école de l'expérience.

D'abord ils crurent utile de semer les cotonniers très espacés les uns des autres ; l'expérience leur apprit qu'ils s'étaient trompés et que les cotonniers, plus rapprochés les uns des autres, produisaient autant et d'aussi belle matière.

Dédaignant les engrais dans les premiers temps, ils ne tardèrent pas à se convaincre que certains engrais favorisent le développement de la plante et influent heureusement sur le coton.

Il fallut choisir un engrais, et l'analyse chimique de la laine végétale démontra que les substances salines sont nécessaires au complet développement de la plante et à la prompte maturité de son fruit.

La vase des marais salins qui se trouvent en abondance partout dans la Géorgie, semblait avoir été mise avec intention par la nature pour favoriser l'essor de cette culture spéciale. La puissance de cet engrais abondant et peu milieux est telle, qu'il rend inutile le repos des terrains, laissés autrefois en friche pour se réconforter, après une ou plusieurs récoltes, suivant la qualité du sol,

Après toutes ces connaissances acquises, un grand progrès restait encore à accomplir : ce progrès consistait dans le choix des graines à semer.

Jusqu'en 1829, les planteurs, aux États-Unis, rejetaient comme inférieures les graines couvertes de duvet. Des expériences réitérées avec un immense succès par M. K. Burden, démontrèrent que les graines couvertes de duvet étaient, au contraire, infiniment préférables à toutes les autres.

Ce fut une révolution radicale qui donna pour résultat le coton longue soie appelé sea-Island, lequel, par sa finesse extrême, sa résistance, sa propreté, sa nuance, ses tubes en spirale s'adaptant à merveille aux procédés de la filature en se liant facilement, en glissant l'un sur l'autre avec une force élastique naturelle pendant la formation du fil, est un coton hors ligne et qui d'emblée s'est présenté comme tel sur les marchés européens.

Telle est la supériorité de ce coton longue scie de see-Island (îles  de mer) sur le coton longue soie des autres contrées de l'Amérique, que les premiers ont été parfois cotés à 80 cents la livre (4f20), pendant que les seconds étaient offerts à 16 cents la livre (0f,84).

C'est ce coton, récolté dans une partie de la Caroline du Sud, qui donne pour une livre de matière un fil de 322 300 mètres de longueur, tandis que le coton de Dacca, dont on tisse une mousseline ambitieusement appelée toile de vent, ne donnerait pour le même poids qu'un fil de 183 302 mètres d'étendue.

L'Algérie est peut-être le seul pays du monde où le coton, bien cultivé, pourra un jour lutter avec celui de la Géorgie.

C'est au gouvernement français à prendre les mesures nécessaires pour atteindre ce résultat, qui déciderait de l'avenir de notre belle colonie en lui créant une source de richesses pour ainsi dire incalculables ; car en supposant que les affaires s'arrangent promptement en Amérique et que la production du coton ne subisse aucune diminution, cette production sera bientôt insuffisante.

Avant que la guerre n'éclatât entre le Sud et le Nord, un Louisianais, le général Morse, avait calculé qu'en supposant que les neuf États du Sud de l'Union produisissent, en 1860, quatre millions neuf cent douze mille huit cent treize balles de coton, par suite d'une augmentation peu probable de la population nègre, cette quantité serait encore au-dessous de la demande.

« Il y aura là, » dit-il, « une impasse jusqu'à ce que les hauts prix des cotons résultant d'une telle situation, sollicitent la race blanche à s'adonner à la culture du cotonnier. »

Les Anglais ont, depuis assez longtemps déjà, pressenti le besoin d'un accroissement de coton, et ils n'ont rien négligé pour en étendre la culture dans leurs possessions. Une association s'est formée dans ce but à Manchester sous le nom de Cotton Supply.

Cette association distribue gratuitement de petits traités sur la culture du coton, qu'elle a fait traduire dans toutes les langues comme la Bible, et qu'elle envoie avec des graines de cotonnier sur tous les points du globe, et jusque dans les pays peuplés par les sauvages.

 

RECHERCHE SUR LE SITE  

(Exemple: Henri+Menier)



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Livres et documents sur Anticosti

(50) (Nouveau)

Cahiers d'entretiens avec des Anticostiens (1976-1981) par LUC JOBIN, 160 pages

(49) (Nouveau)

Collection Desbiens

 Ces 174 photographies font partie de la collection Desbiens. Ces documents sont présentés pour la première fois grâce à LUC JOBIN.

(47) Le journal LE SOLEIL publie en 1897, 1898 et 1899, et rapportées ici, les actualités, rumeurs et nouvelles qui provenaient de l'île d'Anticosti au début de l'ère Menier.

(46) Actes Notariés - en 1899 Henri Menier achète de 26 habitants anticostiens 28 lots de terrains et habitations dans le but de devenir le seul propriétaire sur l'île.

(45) Anticosti sous Gaston Menier (1913-1926) par Rémy Gilbert. Document inédit de 24 pages par l'auteur du livre «Mon île au Canada», 1895-1913, les Éditions JID.

 

(44) Suite à une demande de Menier pour la concession de lots de grève et de lots à eau profonde à Baie-Ellis, Félix-Gabriel Marchand, premier ministre et Simon-Napoléon Parent, maire de Québec font une visite sur l'île d'Anticosti (voyage raconté par le journaliste du journal Le Soleil, 1898). 4 pages.

 

(43) Gaston, Albert et Henri Menier, leurs yachts en image. référence: Voiles/Gallimard, Les mémoires de la mer, Jack Grout.

 

(42) 1827, naufrage du Harvest Moon au large d'Anticosti. En 1928 le fils d'un naufragé raconte.

 

(41) En 1850 on envisageait de faire de l’île d’Anticosti, une prison. Journal Le «Canadien», le 21 juin 1850

 

(40) Le steamer «Le Merrimac» s'échoua sur l'île d'Anticosti en 1899. Le journal Le soleil raconte l'aventure, liste des passagers et biographie de l'un d'entre eux, un québécois.

 

(39) L'Aberdeen, un steamer de ravitaillement des phares s'échoua en 1899 près du cap Jupiter, Anticosti; un passager raconte.

 

(38) M. Clarke Wallace (1844-1901) membre du parlement canadien était un adversaire de l’île d’Anticosti de M. Menier. LA PATRIE, LE 11 AOÛT 1899

 

(37)  En 1902, l'honorable Charles Marcil, député de Bonaventure livre à un journaliste ses impressions sur Anticosti. M. Marcil est le grand-père de la comédienne Michèle Tisseyre.

 

(36) Bail entre Gaston Menier et la commission du Hâvre de Québec, pour la location de locaux au Bassin Louise de Québec, le 29 décembre 1920, devant notaire.

 

(35) Vente d'Anticosti le 19 juillet 1926 à la Wayagamac Pulp and Paper devant le notaire E.G. Meredith.

 

(34) Exploration Vaureal-Jupiter, Anticosti, entre le 7 et le 28 mars 1901 par Ovila Montreuil ingénieur civil, assistant de Jacquemart, chef du service des travaux.

 

(33) Le Croiseur anglais HMS Pallas s'arrêta à Anticosti en 1900, dont le capitaine était l'Honorable Walter G. Stopford. Article paru dans le Petit Journal Militaire, Maritine, Colonial le 25 septembre 1904.

 

(32) NOTAIRES - 20 actes notariés du temps de Menier

 

(31) L'acte de vente d'Anticosti à Menier le 18 décembre 1895 devant le notaire William Noble Campbell

 

(30) Le testament de Louis-Olivier Gamache le 22 septembre 1851 devant le notaire Jos. Pelchat

 

(29) Rapport du ministre de l'agriculture de la Province de Québec, 1909.
Lauréat de la médaille d'argent et du diplôme de Très-Grand-Mérite:
Alphonse Parent, Baie Ellis, Anticosti.
Index de 57 noms, 16 pages

 

(28) Lettre de Mgr J.C.K. Laflamme à Henri Menier, septembre 1901 

 

(27) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K Laflamme le 17 juillet 1901

 

(26) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 juillet 1901

 

(25) Lettre de Henri Menier à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 octobre 1901

 

(24) Permis de séjour du 15 août au 30 septembre 1901 délivré à Monseigneur J.C.K Laflamme par L.O. Comettant.

 

(23) En 1899, 16 journalistes ont visité l'île Anticosti. Voici ce qu'ils ont raconté.

 

(22) Titre en faveur de Louis Jolliet par Jacques Duchesneau, 1680

 

(21) L'île Ignorée, TOME 2, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 303 noms, 42 pages.

 

      L'île Ignorée, TOME 1, par Georges Martin-Zédé, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 114 noms et 24 illustrations, 33 pages.

 

(20) Voir le vidéo, journal LE MONDE

Jerôme Verroust, journaliste français, parle du parcours de guerre de son arrière-grand-père, Fernand Le Bailly sur cet entretien vidéo au journal Le Monde. Fernand Le Bailly a séjourné sur l’île Anticosti à partir de 1896. Il était marié à Simone Lavigne, petite-fille de Oscar Comettant.

 

(19) Monographie de l'île d'Anticosti par le docteur Joseph Schmitt, 1904, 370 pages.

 

(18) À la mémoire de feu Arthur Buies, journal le Soleil, le 28 janvier 1901.

(17) Arthur Buies, journal le Soleil, Lettre à Ernest Pacaud, le 30 septembre 1899.

 

(16) Arthur Buies, journal Le Soleil, Anticosti, le 23 septembre 1899.

 

(15) La date de la mort de Jolliet, 1886, par l'abbé Cyprien Tanguay

 

(14) Projet de perpétuer le souvenir de Jolliet, 1980, par Luc Jobin, article de Monique Duval, Le Soleil.

 

(13) Lettre de Mgr Charles Guay à Mgr Clovis-Kemner Laflamme, 1902

 

(12) Notice sur l’île Anticosti par Jules Despecher (1895), 6 pages

 

(11) Anticosti par Damase Potvin (1879-1964), 6 pages

 

(10) Le journal de Placide Vigneau (1842-1926) 

 

(9) Histoire et légendes d'Anticosti. Jolliet, Gamache, Ferland, Vigneau et les naufrages, 6 pages.

 

(8) Lettre de Fernand Le Bailly à Mgr. Joseph-Clovis K. Laflamme en 1905.

 

(7) Correspondance du Consul de France, M. Kleskowsk.

 

(6) Cahiers-carnets-agendas de Martin-Zédé (1902-1928).

 

(5) Registre de pêche aux saumons (1896-1928) de Henri Menier sur l'île Anticosti.

 

(4) Entrevue avec Luc Jobin, par Lucien Laurin, le 8 avril 1982.

 

(3) Anticosti 1900, C. Baillargé, 14 pages. (Lire sur Ipad)

 

(2) Oui, j'ai aimé... ou la vie d'une femme, Thyra Seillières, 1943, conjointe de Henri Menier, 244 pages. (Lire sur Ipad)

 

(1) Anticosti, esquisse historique et géographique par Nazaire Levasseur, 1897, 40 pages. (Lire sur Ipad)

 

(0) Lettres de l'Ile Anticosti de Mgr Charles Guay, 1902, 312 pages.

Le 30 mars 2011

 

Rajout: 77 partitions musicales de la main de Lucien Comettant alors qu'il était gouverneur de l'Ile Anticosti. Ces documents dormaient dans une boite depuis 100 ans. Il s'agit de pièces musicales de style victorien pour piano (et violon).

 

Plusieurs livres ont été ajoutés dans la bibliothèque dont:

 

(1) La ville de Québec sous le régime français, volume 1, 1930, 549 pages 

     La ville de Québec sous le régime français, volume 2, 1930, 519 pages

 

(2) Zéphirin Paquet, sa famille, sa vie, son oeuvre. Québec, 1927, 380 pages. Notre arrière-grand-mère était la fille de Zéphirin. Il est le fondateur de la Compagnie Paquet de Québec.

 

(3) L'île d'Orléans, livre historique publié en 1928, 505 pages

 

(4) La biographie du docteur Ferdinand Philéas Canac-Marquis écrite par Nazaire LeVasseur, 1925, 276 pages. Ferdinand est le frère de Frédéric Canac-Marquis, notre arrière-grand-père.

 

Nazaire LeVasseur, l'auteur, est le père de Irma LeVasseur, première médecin femme canadienne-française et fondatrice de l'hôpital Ste-Justine. Il avait été l'agent de Henri Menier et de Martin-Zédé à Québec pour l'entreprise Anticosti.

 

Pauline Gill a récemment écrite un roman historique sur Irma LeVasseur et parle dans son livre de Nazaire LeVasseur et de Ferdinand Canac-Marquis, fils de Frédéric Canac-Marquis