CHAPITRE XIV

Washington-City. — Le Capitole. — Le culte des reliques nationales. — La Maison Blanche. — Le Patent office. — Une nouvelle découverte. — Histoire d'un sauvage comanche né à Paris, et d'un grand prix de Rome.

Un des plaisirs du touriste est d'obéir aux caprices de l'inspiration. Si l'imprévu a du charme, c'est surtout en voyage.

— Mes enfants, nous dit le colonel, nous allions commettre une faute impardonnable pour des voyageurs qui se respectent... Et Washington que nous oublions! Voyez-vous des touristes qui parcourent un pays et négligent d'en visiter la capitale... Vite, réparons notre faute, et en route pour Washington-City. ...

— En route pour Washington, répétai-je gaiement.

— En route pour Washington, dit à son tour et après cinq minutes de réflexion le plus réfléchi des Arthur.

La ville de Washington, capitale de l'Union américaine  et siège du gouvernement fédéral, fut fondée en 1791 par le très glorieux général Washington.

Cette ville, pittoresquement bâtie sur une hauteur au pied de laquelle viennent se mêler les eaux du Potomac et de l'Anacosta, ne renferme pas plus de vingt à vingt-cinq mille habitants durant plusieurs mois de l'année; mais cette population s'accroit graduellement aux époques où l'assemblée nationale y tient ses séances. Il n'est pas rare alors d'y compter de cinquante à soixante-mille habitants de tous pays et de toutes conditions.

C'est un spectacle bizarre et curieux que cette masse d'étrangers parlant toutes les langues, revêtus de tous les costumes, logeant un peu partout, dans les hôtels et dans les maisons particulières transformées en maisons garnies et en pensions bourgeoises.

On peut dire que pendant la législature Washington offre le spécimen de tous les types de la grande famille humaine. Les représentants des divers États, députés et sénateurs, s'y rendent avec leurs familles, et c'est entre leurs femmes un véritable carrousel de toilettes et de fêtes.

Aux simples curieux, attirés par la foule comme partout, se joint une pléiade de solliciteurs, d'intéressés aux questions à l'ordre du jour, de commerçants, d'industriels, de joueurs et d'aventuriers.

Les demoiselles, si libres dans tous les États-Unis, se rendent à Washington pour y chercher un époux, et les femmes mariées y viennent parfois pour se débarrasser du leur. Les coquettes de toute provenance y abondent aussi pour tenter d'y ravager les cœurs trop sensibles.

Le Capitole est de tous les monuments de Washington celui qui sollicite tout d'abord le regard. Bâti sur une colline (Capitol-Hill), le Capitole est plus vaste qu'élégant, plus imposant par sa masse que monumental par la hardiesse et l'harmonie architecturales. Parfaitement disposé, du reste, pour l'usage auquel il a été destiné, une de ses ailes est affectée aux représentants du peuple, l'autre au Sénat et à la Cour suprême.

Le centre renferme une vaste rotonde qui sert en quelque sorte d'antichambre aux différentes chambres que nous venons d'indiquer. En ma qualité de peintre, j'examinai attentivement les tableaux historiques qui garnissent cette salle des Pas perdus.

Quelques-uns sont mauvais, le plus grand nombre est médiocre, deux ou trois sont des œuvres remarquables. La bibliothèque du Capitole offre bon nombre de reliques nationales pour lesquelles les Américains professent un véritable culte. Tout ce qui a appartenu au père de la patrie, comme ils appellent justement le général Washington, tout ce qui a été touché par lui est pour chacun des fils de la grande République l'objet d'un culte pieux.

Il n'est peut-être pas une seule ville en Amérique où il ne se trouve quelque personne possédant une dent du grand citoyen enchâssée dans une bague. Comme je m'étonnais du grand nombre de ces dernières reliques :

— N'en soyez pas surpris, me dit Arthur, Washington portait de faux râteliers.

La Maison Blanche, demeure officielle du président de la République, est remarquable par sa simplicité. Quatre constructions encadrent la Maison Blanche: ce sont le ministère d'État, le ministère des Finances, le ministère de la Guerre et celui de la Marine.

Le colonel ayant manifesté le désir d'aller visiter le bureau des patentes, où chaque inventeur est tenu, pour obtenir un brevet d'invention, de déposer un modèle de sa découverte, nous réservâmes à cet intéressant examen une journée tout entière.

On remplirait dix volumes avec le seul catalogue des inventions de toutes sortes, bonnes ou mauvaises, petites ou grandes, utiles ou bizarres, qui s'offrent à la vue dans un pêle-mêle à donner le vertige. Que de machines, grand Dieu ! D’inventions diverses et de procédés curieux !

Au moment où nous passions à Washington, la commission nommée pour les brevets d'invention, examinait s'il y avait lieu d'accorder un monopole pour l'exploitation d'un moyen propre à fondre le silex, le quartz et toutes les autres espèces de pierres dures.

Fondre sur une grande échelle le silex, le quartz et toutes les pierres dures, c'est plus qu'un simple progrès, c'est une révolution incommensurable ; c'est la découverte de tout un monde industriel.

Jugez-en.

Quand, par le procédé qui est encore le secret de l'inventeur, la pierre se trouve liquéfiée, on peut la couler dans divers moules, et en former des pierres artificielles pour construire des maisons, on bien la convertir en objets d'art de toutes sortes, tels que statues, corniches, vases, etc., etc. La pierre fondue sort du moule plus belle qu'auparavant. Le prix de revient est des plus minimes.

Désirez-vous un palais sculpté ? Voulez-vous une cathédrale comme Notre-Dame de Paris, comme celle de Strasbourg ou comme celle d'Amiens? Vous plaît-il, par-dessus le marché, d'embellir votre maison de campagne d'un obélisque comme celui de Louqsor? Rien de plus facile.

 Votre architecte tracera le plan du monument, et aussitôt les ouvriers le fondront en détail pour en ressouder ensuite les fragments et n'en faire qu'un seul et même bloc. Il y aura quatre-vingts pour cent d'économie.

Le quartz liquide se combinant à merveille avec les minéraux de différentes couleurs, on pourra former des tableaux qui traverseront les siècles sans aucune altération.

Que pensez-vous de la découverte?

Mais la pierre fondue est susceptible de bien d'autres applications.

Le drap trempé dans une solution de granit devient impénétrable à l'humidité. Avec des pantoufles de verre, comme celles de Cendrillon, et un manteau de cristal, on peut traverser les flammes impunément.

Le papier imprégné de silex devient fort comme du parchemin sans perdre de sa flexibilité, et un œuf enduit de cette matière peut se conserver frais indéfiniment.

Sans aucun doute, les viandes crues pourraient aussi se conserver de la même façon.

On devra préserver de la ruine, pour un temps illimité, les monuments déjà construits. Toutes les boiseries peuvent être couvertes de silex, toutes les charpentes pour les ponts, pour les chemins de fer, pour les navires, peuvent être en quelques sorte pétrifiées et rendues presque indestructibles, car elles seraient alors à l'abri de l'air, de l'eau et du feu.

Les bâtiments de pierre de taille étant enduits de silex liquide seraient pour toujours garantis de l'humidité et de la gelée. Plus de logements insalubres, par conséquent.

Il est presque certain que ce procédé a été connu des anciens et s'est perdu avec tant d'autres. En effet, on a trouvé à Herculanum des statues en silex qui paraissent avoir été moulées. Les fresques de l'Égypte sont en silex et restent aussi fraîches qu'à leur premier jour.

Et les grandes pyramides, qui sont toujours un problème pour nos ingénieurs modernes, comment ont-elles été érigées dans un endroit où il ne se trouve pas une pierre? Si elles ont été taillées ailleurs, par quel procédé ont-elles pu être transportées ? N'est-il pas vraisemblable qu'elles ont été faites avec le sable du désert et fondues sur place?

À côté de tous les modèles d'invention, dont le Patent-office offre la réunion, il se trouve dans ce même utile établissement une collection unique peut-être au monde de toutes les graines de l'univers.

Avec une libéralité qui honore à la fois l'intelligence et le cœur des hommes au pouvoir dans les États-Unis, il est distribué gratuitement de ces graines à tous les citoyens qui en font la demande, en justifiant de l'emploi qu'ils en veulent faire. Mais que n'a-t-on pas imaginé en Amérique pour inspirer le goût de l'agriculture et faciliter aux colons les moyens de s'établir!

Washington-City produisit en moi une impression des plus favorables. Je lui trouvai un caractère artistique si prononcé, du moins relativement aux autres villes d'Amérique, que je me persuadai que les artistes peintres, architectes ou musiciens y devaient être accueillis avec avantage.

— Ne vous fiez pas aux apparences, me dit Arthur; je connais Washington, et je puis vous assurer que les peintres pas plus que les musiciens ne font ici fortune. Je pourrais même vous raconter dans ses moindres détails une histoire très invraisemblable, et pourtant vraie, d'un grand prix de Rome français qui vous édifierait pleinement à ce sujet.

— Voyons l'histoire, demanda le colonel.

— Dans un autre moment, dit Arthur; il faut, pour narrer convenablement cette aventure burlesque du plus abandonné des prix de Rome, un certain entrain qui me manque à cette heure.

Vous pensez à votre ex-associé? fit Sir James en souriant.

— Hélas! Exclama mélancoliquement Arthur, il n'est que trop vrai.

— Arthur, dit gaiement le colonel, le crâne humain est une armoire dans laquelle nos facultés sont enfermées avec nos sentiments dans une multitude de tiroirs. Fermez le tiroir de la mélancolie, beaucoup trop ouvert depuis quelque temps chez vous, et ouvrez celui de la bonne humeur où vous tenez sous clef l'histoire de votre grand prix de Rome. Vous nous avez annoncé quelque chose de drôle et d'édifiant, nous vous écoutons.

— Ah ! dit Arthur, laissez-moi du moins le temps de rappeler mes souvenirs. Les tiroirs de mon cerveau ne s'ouvrent et ne se ferment pas avec facilité. Je vous promets de vous dire ce que je sais, en chemin de fer, où vous n'aurez rien de mieux à faire que de m'écouter parler; jusque-là laissez-moi réfléchir.

— Soit, dit le colonel ; mais vous n'aurez pas longtemps à réfléchir ; car nous partons demain matin.

Le lendemain matin, en effet, nous partions pour Charleston.

En chemin de fer, Arthur ayant fermé le mieux possible le tiroir de la mélancolie pour ouvrir le plus possible celui de la joyeuse humeur, prit la parole en ces termes :

— C'était, il y a quelques années, à l'ouverture des chambres. Devant un hôtel situé non loin de la Maison Blanche, stationnaient un certain nombre de curieux. Ils attendaient le moment où le chef d'une tribu de sauvages comanches devait sortir de l'hôtel où il logeait depuis la veille, pour porter au président des réclamations relatives à un traité que les visages pâles ne lui semblaient pas observer assez scrupuleusement.

Les visages pâles, c'est-à-dire les Américains, abandonnent aux sauvages, et le plus facilement du monde, les terres qu'ils jugent inutiles; mais, nous le savons, dès que ces terres deviennent cultivables pour eux, les visages pâles s'en emparent, et, si les sauvages leur font quelques objections à ce sujet, ils argumentent volontiers à coups de fusil.

De temps à autre on voit donc arriver à Washington des chefs de tribus qui viennent réclamer leurs droits méconnus.

La foule qui encombrait les abords de l'hôtel n'eut pas longtemps à attendre. Le chef des Comanches se montra escorté du sous-chef et de trois autres sauvages, tous affreusement tatoués et ornés de mille enjolivements, tels que grelots, médailles, graines rouges, verroteries, etc.

Ils portaient en outre l'indispensable casse-tête, que ces hommes primitifs tiennent à la main en guise de badine, pour se donner une contenance et vous casser réellement la tête, si l'occasion se présente.

Le chef des Comanches se nommait Torrent dévastateur, et le sous-chef Lumière d'harmonie.

Vous saurez bientôt pourquoi ce beau nom de Lumière d'harmonie avait été donné au second chef des Comanches.

Les sauvages se dirigèrent par la belle avenue de Pennsylvanie vers la Maison Blanche, où ils eurent avec le président de la république une longue conférence.

Il n'est pas au monde de plus fins diplomates que les sauvages; leur magnifique langage, tout rempli de belles images, cache souvent l'astuce. En voici un exemple.

Au temps où l'Amérique du Nord était encore sous la domination britannique, un chef indien entra en négociation avec un grand dignitaire anglais, dont le costume riche et brillant excita sa convoitise. Le sauvage ne manifesta aucun désir, mais chercha le moyen de s'approprier, par la ruse, les beaux habits de l'étranger.

Quand la négociation fut terminée, l'Indien dit à l'Anglais :

J'ai fait un rêve, seigneur.

Et qu'avez-vous rêvé? répondit l'Anglais.

— J'ai rêvé, seigneur, que, retourné dans mes États, je me voyais entouré de mes sujets dans le beau costume que vous portez en ce moment. J'étais heureux. Malheureusement le songe s'évanouit bientôt pour faire place à la réalité, et de ce rêve enchanteur il ne me reste que des regrets superflus.

— Il ne sera pas dit, répliqua l'Anglais, qu'un chef puissant, qui dispose à son gré d'un peuple nombreux et de vastes territoires, emporte le moindre regret de son entrevue avec un sujet de Sa Majesté Britannique. Ces habits vous seront remis aujourd'hui même.

Mais, à mon tour, ajouta-t-il, j'ai fait un rêve que la réalité a vu s'évanouir. J'ai rêvé que j'étais seul propriétaire des vastes terrains à vous appartenant, et qui environnent nos établissements jusque sur les bords du Mississipi. De ce songe, hélas! Il ne me reste à cette heure qu'un doux souvenir mêlé de regrets.

— Ces terres sont saines et fertiles, répondit à son tour le sauvage, je vous les donne; car si le chef de ma race sait accepter, il sait aussi donner. Seulement, ajouta le rusé sauvage en jetant sur l'Anglais un regard profond et malin, je ne veux plus rêver avec vous.

Celle fois, par extraordinaire, l'homme civilisé s'était montré plus rusé que le rusé sauvage.

J'ajouterai que cette partie de terrain si adroitement enlevée à l'orgueil du chef indien a conservé le nom de Dreaming Land (terre des songes).

— Le fait est, dit le colonel avec une satisfaction visible, que mon intelligent compatriote n'a pas manqué de présence d'esprit en cette occasion.

— Je reviens à mon histoire, dit Arthur.

En sortant de la maison présidentielle pour rentrer à son hôtel, la Lumière d'harmonie ne put retenir, à la vue d'une femme confondue dans la foule, un cri rauque accompagné d'un mouvement de surprise.

Cet incident n'eut pas immédiatement d'autre suite.

Mais, dans la soirée de ce jour, un homme enveloppé d'un large manteau frappait mystérieusement à la porte de la chambre d'une jeune lingère française, établie depuis quelques mois seulement à Washington.

— Qui est là? dit en anglais, d'une voix surprise et un peu effrayée, la marchande lingère, dont la petite boutique venait d'être fermée.

 

RECHERCHE SUR LE SITE  

(Exemple: Henri+Menier)



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Livres et documents sur Anticosti

(50) (Nouveau)

Cahiers d'entretiens avec des Anticostiens (1976-1981) par LUC JOBIN, 160 pages

(49) (Nouveau)

Collection Desbiens

 Ces 174 photographies font partie de la collection Desbiens. Ces documents sont présentés pour la première fois grâce à LUC JOBIN.

(47) Le journal LE SOLEIL publie en 1897, 1898 et 1899, et rapportées ici, les actualités, rumeurs et nouvelles qui provenaient de l'île d'Anticosti au début de l'ère Menier.

(46) Actes Notariés - en 1899 Henri Menier achète de 26 habitants anticostiens 28 lots de terrains et habitations dans le but de devenir le seul propriétaire sur l'île.

(45) Anticosti sous Gaston Menier (1913-1926) par Rémy Gilbert. Document inédit de 24 pages par l'auteur du livre «Mon île au Canada», 1895-1913, les Éditions JID.

 

(44) Suite à une demande de Menier pour la concession de lots de grève et de lots à eau profonde à Baie-Ellis, Félix-Gabriel Marchand, premier ministre et Simon-Napoléon Parent, maire de Québec font une visite sur l'île d'Anticosti (voyage raconté par le journaliste du journal Le Soleil, 1898). 4 pages.

 

(43) Gaston, Albert et Henri Menier, leurs yachts en image. référence: Voiles/Gallimard, Les mémoires de la mer, Jack Grout.

 

(42) 1827, naufrage du Harvest Moon au large d'Anticosti. En 1928 le fils d'un naufragé raconte.

 

(41) En 1850 on envisageait de faire de l’île d’Anticosti, une prison. Journal Le «Canadien», le 21 juin 1850

 

(40) Le steamer «Le Merrimac» s'échoua sur l'île d'Anticosti en 1899. Le journal Le soleil raconte l'aventure, liste des passagers et biographie de l'un d'entre eux, un québécois.

 

(39) L'Aberdeen, un steamer de ravitaillement des phares s'échoua en 1899 près du cap Jupiter, Anticosti; un passager raconte.

 

(38) M. Clarke Wallace (1844-1901) membre du parlement canadien était un adversaire de l’île d’Anticosti de M. Menier. LA PATRIE, LE 11 AOÛT 1899

 

(37)  En 1902, l'honorable Charles Marcil, député de Bonaventure livre à un journaliste ses impressions sur Anticosti. M. Marcil est le grand-père de la comédienne Michèle Tisseyre.

 

(36) Bail entre Gaston Menier et la commission du Hâvre de Québec, pour la location de locaux au Bassin Louise de Québec, le 29 décembre 1920, devant notaire.

 

(35) Vente d'Anticosti le 19 juillet 1926 à la Wayagamac Pulp and Paper devant le notaire E.G. Meredith.

 

(34) Exploration Vaureal-Jupiter, Anticosti, entre le 7 et le 28 mars 1901 par Ovila Montreuil ingénieur civil, assistant de Jacquemart, chef du service des travaux.

 

(33) Le Croiseur anglais HMS Pallas s'arrêta à Anticosti en 1900, dont le capitaine était l'Honorable Walter G. Stopford. Article paru dans le Petit Journal Militaire, Maritine, Colonial le 25 septembre 1904.

 

(32) NOTAIRES - 20 actes notariés du temps de Menier

 

(31) L'acte de vente d'Anticosti à Menier le 18 décembre 1895 devant le notaire William Noble Campbell

 

(30) Le testament de Louis-Olivier Gamache le 22 septembre 1851 devant le notaire Jos. Pelchat

 

(29) Rapport du ministre de l'agriculture de la Province de Québec, 1909.
Lauréat de la médaille d'argent et du diplôme de Très-Grand-Mérite:
Alphonse Parent, Baie Ellis, Anticosti.
Index de 57 noms, 16 pages

 

(28) Lettre de Mgr J.C.K. Laflamme à Henri Menier, septembre 1901 

 

(27) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K Laflamme le 17 juillet 1901

 

(26) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 juillet 1901

 

(25) Lettre de Henri Menier à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 octobre 1901

 

(24) Permis de séjour du 15 août au 30 septembre 1901 délivré à Monseigneur J.C.K Laflamme par L.O. Comettant.

 

(23) En 1899, 16 journalistes ont visité l'île Anticosti. Voici ce qu'ils ont raconté.

 

(22) Titre en faveur de Louis Jolliet par Jacques Duchesneau, 1680

 

(21) L'île Ignorée, TOME 2, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 303 noms, 42 pages.

 

      L'île Ignorée, TOME 1, par Georges Martin-Zédé, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 114 noms et 24 illustrations, 33 pages.

 

(20) Voir le vidéo, journal LE MONDE

Jerôme Verroust, journaliste français, parle du parcours de guerre de son arrière-grand-père, Fernand Le Bailly sur cet entretien vidéo au journal Le Monde. Fernand Le Bailly a séjourné sur l’île Anticosti à partir de 1896. Il était marié à Simone Lavigne, petite-fille de Oscar Comettant.

 

(19) Monographie de l'île d'Anticosti par le docteur Joseph Schmitt, 1904, 370 pages.

 

(18) À la mémoire de feu Arthur Buies, journal le Soleil, le 28 janvier 1901.

(17) Arthur Buies, journal le Soleil, Lettre à Ernest Pacaud, le 30 septembre 1899.

 

(16) Arthur Buies, journal Le Soleil, Anticosti, le 23 septembre 1899.

 

(15) La date de la mort de Jolliet, 1886, par l'abbé Cyprien Tanguay

 

(14) Projet de perpétuer le souvenir de Jolliet, 1980, par Luc Jobin, article de Monique Duval, Le Soleil.

 

(13) Lettre de Mgr Charles Guay à Mgr Clovis-Kemner Laflamme, 1902

 

(12) Notice sur l’île Anticosti par Jules Despecher (1895), 6 pages

 

(11) Anticosti par Damase Potvin (1879-1964), 6 pages

 

(10) Le journal de Placide Vigneau (1842-1926) 

 

(9) Histoire et légendes d'Anticosti. Jolliet, Gamache, Ferland, Vigneau et les naufrages, 6 pages.

 

(8) Lettre de Fernand Le Bailly à Mgr. Joseph-Clovis K. Laflamme en 1905.

 

(7) Correspondance du Consul de France, M. Kleskowsk.

 

(6) Cahiers-carnets-agendas de Martin-Zédé (1902-1928).

 

(5) Registre de pêche aux saumons (1896-1928) de Henri Menier sur l'île Anticosti.

 

(4) Entrevue avec Luc Jobin, par Lucien Laurin, le 8 avril 1982.

 

(3) Anticosti 1900, C. Baillargé, 14 pages. (Lire sur Ipad)

 

(2) Oui, j'ai aimé... ou la vie d'une femme, Thyra Seillières, 1943, conjointe de Henri Menier, 244 pages. (Lire sur Ipad)

 

(1) Anticosti, esquisse historique et géographique par Nazaire Levasseur, 1897, 40 pages. (Lire sur Ipad)

 

(0) Lettres de l'Ile Anticosti de Mgr Charles Guay, 1902, 312 pages.

Le 30 mars 2011

 

Rajout: 77 partitions musicales de la main de Lucien Comettant alors qu'il était gouverneur de l'Ile Anticosti. Ces documents dormaient dans une boite depuis 100 ans. Il s'agit de pièces musicales de style victorien pour piano (et violon).

 

Plusieurs livres ont été ajoutés dans la bibliothèque dont:

 

(1) La ville de Québec sous le régime français, volume 1, 1930, 549 pages 

     La ville de Québec sous le régime français, volume 2, 1930, 519 pages

 

(2) Zéphirin Paquet, sa famille, sa vie, son oeuvre. Québec, 1927, 380 pages. Notre arrière-grand-mère était la fille de Zéphirin. Il est le fondateur de la Compagnie Paquet de Québec.

 

(3) L'île d'Orléans, livre historique publié en 1928, 505 pages

 

(4) La biographie du docteur Ferdinand Philéas Canac-Marquis écrite par Nazaire LeVasseur, 1925, 276 pages. Ferdinand est le frère de Frédéric Canac-Marquis, notre arrière-grand-père.

 

Nazaire LeVasseur, l'auteur, est le père de Irma LeVasseur, première médecin femme canadienne-française et fondatrice de l'hôpital Ste-Justine. Il avait été l'agent de Henri Menier et de Martin-Zédé à Québec pour l'entreprise Anticosti.

 

Pauline Gill a récemment écrite un roman historique sur Irma LeVasseur et parle dans son livre de Nazaire LeVasseur et de Ferdinand Canac-Marquis, fils de Frédéric Canac-Marquis