Chapitre VIII

Départ de New-York. — Les steamboats. — Premier essai de navigation à vapeur sur l'Hudson. — Le Savannah à Liverpool. —Hoboken. — Le fort Lee. — Les Palissades. — Manhattanville. — Prudent avertissement. — High-Bridge. — Fort Washington. — Spuyten Daniel creek. —Sunny Side. — Mer de Jappan. — Sing­Sing, prison d'État. — L'école militaire de West-Point. — Monument commémoratif en l'honneur de Kosclusko.— Quelques mots sur sa vie. — Le fort Putnam. — La trahison d'Arnold. — Albany. — Les cochers de fiacre. — Comment on débarque. — Le chemin de fer d'Albany à Buffalo. — Le chasse-vache. — Une station imaginaire. — Buffalo. — Nous arrivons aux chutes du Niagara.

Rien de plus beau, de plus riche et de plus commode aussi que les steamboats qui font le trajet de l'Hudson. Ce sont de véritables palais flottants éclairés au gaz, qui vous portent de New-York à Albany (150 milles) pour la minime somme de cinq francs en huit ou neuf heures.

Au départ, le coup d'œil est des plus animés. Le pont du navire et les larges balcons qui le couronnent sont chargés régulièrement de quatre à cinq cents voyageurs qui saluent gaiement les amis moins privilégiés, forcés de rester à New-York pour leurs affaires.

À un signal donné, le bateau, comme un cygne gigantesque dont il a la grâce avec la blancheur immaculée, s'éloigne, lentement d'abord, en battant avec précaution et mesure l'eau de ses larges palettes de fer. Bientôt il est au large et glisse sur la belle et profonde rivière, à raison de seize à vingt milles à l'heure.

Des deux côtés de la rive, nous voyons des curieux armés de longues-vues qui regardent passer le steamboat, dont l'avant creuse son lit avec tant de force et de vitesse, qu'il soulève une colonne d'eau de huit à dix pieds de haut. C'est l'humide éclaireur de cette divinité aquatique.

J'ai dit qu'on avait comparé l'Hudson au Rhin. Certains Européens trouvent que c'est faire trop d'honneur à l'Hudson :

— Sans doute, disent-ils, l'œil est partout ravi des beautés et des surprises de la nature dans ce délicieux parcours de New-York à Albany, mais on n'y voit point, comme sur le Rhin, ces ruines féodales auxquelles s'attachent tant de légendes tendres ou tragiques.

C'est vrai, l'Amérique est un pays nouveau, et son histoire ne se lit point sur des ruines. La sombre et cruelle féodalité n'a point passé par là, et le nouveau monde, fils de l'ancien, a pu recueillir de l'Europe le progrès et la civilisation, née péniblement de ce côté du globe comme l'aurore d'un beau jour après les nuits longues et ténébreuses du moyen âge. 

Robert Fulton, inventeur de la navigation à vapeur (1765 - 1815) (cliquer sur l'image)
Robert Fulton, inventeur de la navigation à vapeur (1765 - 1815) (cliquer sur l'image)

Mais, si l'Hudson n'a été le témoin d'aucune histoire de chevalier, il rappelle les luttes suprêmes du génie de Fulton, dotant le monde de la plus grande des inventions modernes, la navigation à vapeur.

Cela vaut bien une légende. Quel voyageur n'est pas impressionné en parcourant ces eaux où, pour la première fois, malgré les malveillants, les incrédules et les sots, Fulton, monté sur le premier bateau à vapeur, fit à la science la solennelle démonstration de son principe !

En effet, le premier voyage accompli par le premier bateau à vapeur fut de New-York à Albany, et nous contemplâmes avec émotion et recueillement l'endroit même où eut lieu le premier tour de roues du navire, dont l'influence incalculable allait si profondément modifier les destinées de l'humanité tout entière.

Quel jour que celui où Fulton fit cet essai devant la ville de New-York tout entière, qui s'était portée sur le port! Il n'a eu d'égal, dans l'histoire de la civilisation, que le jour où Gutemberg tira de son atelier le premier livre imprimé, la fameuse Bible en latin dite aux quarante-deux lignes.

Les péripéties de ce jour à jamais mémorable nous ont été transmises par Fulton lui-même dans une lettre qu'il écrivit à un ami.

Lisons ces lignes curieuses qui sont aussi un enseignement salutaire, une sorte de leçon de morale et de philosophie.

«Lorsque j'entrepris, dit l'inventeur, la construction de mon premier steamboat, le public de New-York regarda mon projet avec indifférence ou mépris. Certaines personnes, et des plus savantes, me traitèrent de visionnaire ; d'autres ne craignirent pas de m'accuser de charlatanisme.»

«Mes amis seuls m'encourageaient ; encore laissaient-ils percer leur incrédulité. À la vérité, ils écoutaient patiemment mes explications, mais d'un air distrait et complètement dénué de conviction. Souvent je me mêlais aux groupes des passants. Là je pouvais recueillir les opinions dont mon bateau était l'objet. Quelques-uns demandaient de quel usage sérieux pourrait être cette nouvelle et étrange machine, bonne tout au plus pour amuser les badauds.»

«D'autres en parlaient avec mépris. Beaucoup en riaient, et tous appelaient mon invention une folie. Malgré tout, mon bateau fut construit, et le jour de l'épreuve arriva. On peut penser si mes sensations à ce montent durent être vives! J'avais prié plusieurs amis de monter à bord pour être témoins du succès de mon premier voyage.»

«La plupart acceptèrent, mais il était évident pour moi qu'ils ne le faisaient que par amitié; en effet, ils paraissaient mécontents de partager ma déconvenue, car ils ne pensèrent pas un instant que ce pût être un triomphe.»

«Je sais très-bien qu'on avait le droit de douter de mon succès; la machine était nouvelle, et beaucoup de ses parties avaient été construites par des ouvriers qui n'y entendaient absolument rien ; on pouvait raisonnablement s'attendre à quelque déboire. Cependant, moi, j'étais confiant.»

« Le moment arriva de donner l'ordre du départ. Mes amis étaient groupés sur le pont. Ils semblaient en proie à une anxiété mêlée de crainte ; tous étaient silencieux, tristes même.»

«En les voyant ainsi, je fus près de regretter d’avoir entrepris mon œuvre. Mais tout mon courage me revint quand le signal fut donné de mettre en marche le bateau. Il marcha, mais au bout de quelques instants il s'arrêta court.»

«Alors, au silence qui avait régné jusque-là succédèrent des murmures de mécontentement. J'entendis des phrases dans le genre de celle-ci : «Je vous l'avais bien dit, cela n'a pas le sens commun. »»

«Ce fut un terrible moment et un moment décisif. Je montai sur une plate-forme et demandai la parole. Quand le silence fut rétabli : « Je sais, leur dis-je, la cause de l'arrêt subit; si vous voulez attendre tranquillement une demi-heure, je m'engage à continuer le voyage, ou bien j'abandonne à jamais mes projets. On m'accorda une demi-heure. Je descendis dans la machine, et je ne fus pas longtemps à m'apercevoir que ma nouvelle tribulation était causée par deux pièces mal ajustées. On y remédia immédiatement ; le bateau reprit sa marche et atteignit enfin Albany!... »   

«Malgré cela, l'entêtement du public et surtout des savants persista; ne pouvant nier que mon bateau avait marché de New-York à Albany, on soutint qu'il ne marcherait pas de cette dernière ville à la première. Au bout de toutes les discussions, il y avait cette question posée : De quelle utilité ne pourra jamais être un semblable bateau.»

On frémit quand on pense aux périls qui environnaient Fulton dans cette épreuve décisive. Une crainte rétrospective s'empare de vous à celte idée que, si les mécontents n'eussent pas accordé la demi-heure de répit sollicitée par l'inventeur, sa découverte se trouvait peut-être à jamais perdue.

Le problème était résolu, que bon nombre de personnes le considéraient encore comme insoluble.

Il fallut pourtant céder à l'évidence; mais certains savants, tout en voulant bien reconnaître la possibilité de la navigation des bateaux à vapeur sur les rivières et dans les fleuves, quand déjà des centaines de ces bateaux les sillonnaient en tous sens, déclarèrent que jamais un steamer ne traverserait l'Océan.

Cette opinion de certains savants américains était partagée par certains autres savants européens, qui écrivirent à ce sujet de forts beaux rapports, ma foi! Or, pendant qu'ils écrivaient ces rapports, un trois-mâts barque, le Savannah, du port de trois cent quatre-vingts tonneaux, muni d'une machine horizontale, partait de Savannah (Géorgie) le 26 mai 1819 eu destination de Liverpool.

Après une navigation de vingt-cinq jours, durant lesquels la machine n'avait fonctionné que pendant dix-huit, le Savannah arriva en vue des côtes d'Angleterre. Ne craignant plus de manquer de combustible, le capitaine ordonna de serrer toutes les voiles et de chauffer à toute vapeur. Quelle entrée! La vue de ce nouveau bâtiment, venant du large sans aucune toile, excita la plus vive admiration en Angleterre.

Comme le Savannah remontait le canal Saint-Georges, le commandant d'une division anglaise, voyant venir à lui un navire à sec de toile et couronné d'une épaisse fumée qui paraissait s'échapper de la mâture, crut à un incendie, et, après avoir mouillé dans ses eaux, envoya deux pirogues à son secours ; mais, dès qu'il eut reconnu son erreur, il se rendit lui-même le long du bord du steamer pour examiner plus attentivement cette merveille.

À l'entrée des docks de Liverpool, le bateau fut reçu avec des hourras d'enthousiasme, et le capitaine se vit fêter par tous les corps constitués de la ville.

— Et les savants? Me demanderez-vous.

Les savants ne s'émurent pas pour si peu. Ils écrivirent de nouveaux rapports plus admirables encore que les premiers pour appuyer par différents autres calculs leur opinion restée invariable.

Un de ces savants endurcis écrivait encore à New-York, il n'y a guère plus d'une dizaine d'années, pour démontrer que la navigation à vapeur ne serait jamais admise pour les grandes traversées.

Cela me rappelle un joli mot. Un Français, de ceux qui n'auraient pas inventé le vaudeville— il y en a — et qui de plus n'était jamais sorti de son village, se trouva, par la magie de la vapeur, transporté en quelques heures dans la capitale des îles Britanniques. « Quelle langue abominable que cette langue anglaise, dit-il; ça ne prendra pas. »

Je reviens à notre voyage.

En quittant le quai, nous passons devant Hoboken, sorte de gros bourg situé en face de New-York, et que l'on peut considérer comme l'un des faubourgs de cette ville avec Brooklin, qui lui fait vis-à-vis sur la rivière de l'Est. Hoboken est surtout très fréquenté dans le temps des chaleurs, qui sont parfois insupportables dans la cité impériale, quand la brise de mer ne vient pas la rafraichir.

On trouve à Hoboken de beaux ombrages, une pelouse, et des avenues d'arbres gigantesques auxquelles on a donné le nom de Champs-Élysées. Pour la valeur d'un cent (cinq centimes), le bourgeois de New-York monte sur un ferryboat qui le conduit à Hoboken, où se trouve un café en plein air renommé pour son lageer beer.

Les habitués de cet établissement se comptent par centaines, et c'est un plaisir que de voir de cet endroit défiler dans l'Hudson la procession des bateaux à vapeur et à voiles, grands et petits, qui ne cessent d'animer le paysage.

Ce café serait un endroit délicieux sans les musiciens ambulants qui viennent, avec une sorte de rage, y déployer leurs fausses notes. C'est de la meilleure foi du monde, avec la certitude qu'ils vous charment, que ces harmonieux assassins, nés en Germanie, viennent, avec les circonstances aggravantes de la plus atroce préméditation, exécuter (c'est le mot) les symphonies de Beethoven, d'Haydn, de Mozart et de Mendelssohn, arrangées — les monstres ! — pour une clarinette, un cornet à pistons, un trombone, un cor et une grosse caisse.

C'est à les tuer, et je me demande s'il se trouverait un jury dans l'ancien comme dans le nouveau monde pour condamner un dilettante qui aurait mis à mort de semblables symphonistes.

Théophile Gautier, en écoutant un jour une mauvaise tragédie, s'écria d'un air pénétré : « Il est pourtant si facile de ne pas faire de tragédie ! »Serait-il plus difficile de ne pas arranger les symphonies des maîtres et de se borner à jouer des pièces plus modestes dans le genre du Sire de Framboisi ?

Quoi qu'il en soit, nous perdons de vue Hoboken pour voir à notre gauche les hauteurs de Bergen, tandis qu'à notre droite se déroulent, sur toute la longueur des pions ou quais, les douze à quinze cents navires venus de tous les points du globe, et dont les mâts, qui à distance semblent entremêlés, forment comme une forêt d'arbres dénudés.

Un peu plus haut apparaît le fort Lee, où commencent ce qu'on appelle les Palissades.

Donner à ce poste le nom de fort, c'est en vérité lui faire trop d'honneur. C'est tout simplement un baraquement gardé, on ne sait pourquoi, par un faible détachement de troupes régulières.

Les Palissades comprennent une ligne de rochers de vingt-cinq milles de long formant la rive gauche de l'Hudson. Ces rochers varient en hauteur de cinquante à deux cents pieds et plongent à pic dans la rivière. Le voyageur qui passe de nuit devant les Palissades les prendrait volontiers pour les murailles d'une formidable forteresse.

Le bateau file grand train, et les yeux ne se reposent pas longtemps sur les mêmes objets.

Notre plume fera comme nos yeux.

Voici Manhattanville, charmant village situé dans une vallée et entouré de collines de l'effet le plus pittoresque. C'est là qu'avait sa résidence le fameux naturaliste américain Audubon.

Toute cette rive est semée d'élégantes villas où va respirer dans la belle saison une partie de l'aristocratie financière (il n'y en a pas d'autre) de New-York, la ville par excellence du négoce.

Les arrêts du bateau sont fréquents, ce qui est un agrément de plus pour le touriste et donne lieu à une observation de mœurs que voici :

À la distance d'un mille ou deux avant chaque station, un nègre fait le tour du bateau en agitant une cloche qu'il tient à la main. Il dit à haute voix le nom de la station et engage les voyageurs qui vont descendre à ne pas perdre de vue leurs bagages. Il y a en effet toujours à bord des steamboats un certain nombre d'étourdis qui mêlent vos bagages aux leurs, si vous ne tenez pas compte de l'utile observation du nègre à la cloche.

High Bridge
High Bridge

Quelques tours de roues encore, et nous passons High Bridge, majestueux aqueduc construit sur la rivière d'Harlem, qui sert également de pont aux piétons et aux voitures. La rivière en cet endroit a six cent vingt pieds de large. L'aqueduc a huit arches de quatre-vingts pieds d'ouverture et s'élève à cent dix pieds au-dessus de l'eau.

Sa longueur atteint mille quatre cent cinquante pieds. Il a coûté neuf cent mille dollars. Le dollar valant cinq francs vingt-cinq centimes, calculez, chers lecteurs, ce que cela fait de notre monnaie. Ce magnifique aqueduc amène à New-York les eaux limpides et très-digestives de la rivière Croton.

Le High Bridge, avec tous les autres travaux exécutés pour l'approvisionnement de la ville impériale, témoigne de la hardiesse des entreprises en Amérique, et prouve que l'argent n'y fait jamais défaut lorsqu'il s'agit d'une œuvre utile. Le tout a coûté soixante et dix millions de francs.

En avançant toujours, nous voyons défiler comme un panorama mouvant la rive rocheuse et escarpée connue sous le nom de Fort Washington. Cet emplacement fut le théâtre d'un combat des plus sanglants entre les patriotes américains et les Anglais à l'époque de l'indépendance.

Les Anglais perdirent là huit cents hommes, ce qui ne les empêcha pas de faire beaucoup de mal aux Américains.

Mais le steamer ne nous donne pas le temps de nous apitoyer et de nous exalter sur ces souvenirs de carnage et de gloire. C'est en mettant notre binocle pour mieux voir, que nous apercevons Spuyten Daniel creek, petite rivière qui se jette dans le Harlem et forme la limite septentrionale de l'île de Manhattan.

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(Exemple: Henri+Menier)



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Livres et documents sur Anticosti

(50) (Nouveau)

Cahiers d'entretiens avec des Anticostiens (1976-1981) par LUC JOBIN, 160 pages

(49) (Nouveau)

Collection Desbiens

 Ces 174 photographies font partie de la collection Desbiens. Ces documents sont présentés pour la première fois grâce à LUC JOBIN.

(47) Le journal LE SOLEIL publie en 1897, 1898 et 1899, et rapportées ici, les actualités, rumeurs et nouvelles qui provenaient de l'île d'Anticosti au début de l'ère Menier.

(46) Actes Notariés - en 1899 Henri Menier achète de 26 habitants anticostiens 28 lots de terrains et habitations dans le but de devenir le seul propriétaire sur l'île.

(45) Anticosti sous Gaston Menier (1913-1926) par Rémy Gilbert. Document inédit de 24 pages par l'auteur du livre «Mon île au Canada», 1895-1913, les Éditions JID.

 

(44) Suite à une demande de Menier pour la concession de lots de grève et de lots à eau profonde à Baie-Ellis, Félix-Gabriel Marchand, premier ministre et Simon-Napoléon Parent, maire de Québec font une visite sur l'île d'Anticosti (voyage raconté par le journaliste du journal Le Soleil, 1898). 4 pages.

 

(43) Gaston, Albert et Henri Menier, leurs yachts en image. référence: Voiles/Gallimard, Les mémoires de la mer, Jack Grout.

 

(42) 1827, naufrage du Harvest Moon au large d'Anticosti. En 1928 le fils d'un naufragé raconte.

 

(41) En 1850 on envisageait de faire de l’île d’Anticosti, une prison. Journal Le «Canadien», le 21 juin 1850

 

(40) Le steamer «Le Merrimac» s'échoua sur l'île d'Anticosti en 1899. Le journal Le soleil raconte l'aventure, liste des passagers et biographie de l'un d'entre eux, un québécois.

 

(39) L'Aberdeen, un steamer de ravitaillement des phares s'échoua en 1899 près du cap Jupiter, Anticosti; un passager raconte.

 

(38) M. Clarke Wallace (1844-1901) membre du parlement canadien était un adversaire de l’île d’Anticosti de M. Menier. LA PATRIE, LE 11 AOÛT 1899

 

(37)  En 1902, l'honorable Charles Marcil, député de Bonaventure livre à un journaliste ses impressions sur Anticosti. M. Marcil est le grand-père de la comédienne Michèle Tisseyre.

 

(36) Bail entre Gaston Menier et la commission du Hâvre de Québec, pour la location de locaux au Bassin Louise de Québec, le 29 décembre 1920, devant notaire.

 

(35) Vente d'Anticosti le 19 juillet 1926 à la Wayagamac Pulp and Paper devant le notaire E.G. Meredith.

 

(34) Exploration Vaureal-Jupiter, Anticosti, entre le 7 et le 28 mars 1901 par Ovila Montreuil ingénieur civil, assistant de Jacquemart, chef du service des travaux.

 

(33) Le Croiseur anglais HMS Pallas s'arrêta à Anticosti en 1900, dont le capitaine était l'Honorable Walter G. Stopford. Article paru dans le Petit Journal Militaire, Maritine, Colonial le 25 septembre 1904.

 

(32) NOTAIRES - 20 actes notariés du temps de Menier

 

(31) L'acte de vente d'Anticosti à Menier le 18 décembre 1895 devant le notaire William Noble Campbell

 

(30) Le testament de Louis-Olivier Gamache le 22 septembre 1851 devant le notaire Jos. Pelchat

 

(29) Rapport du ministre de l'agriculture de la Province de Québec, 1909.
Lauréat de la médaille d'argent et du diplôme de Très-Grand-Mérite:
Alphonse Parent, Baie Ellis, Anticosti.
Index de 57 noms, 16 pages

 

(28) Lettre de Mgr J.C.K. Laflamme à Henri Menier, septembre 1901 

 

(27) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K Laflamme le 17 juillet 1901

 

(26) Lettre de Joseph Schmitt à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 juillet 1901

 

(25) Lettre de Henri Menier à Mgr J.C.K. Laflamme le 5 octobre 1901

 

(24) Permis de séjour du 15 août au 30 septembre 1901 délivré à Monseigneur J.C.K Laflamme par L.O. Comettant.

 

(23) En 1899, 16 journalistes ont visité l'île Anticosti. Voici ce qu'ils ont raconté.

 

(22) Titre en faveur de Louis Jolliet par Jacques Duchesneau, 1680

 

(21) L'île Ignorée, TOME 2, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 303 noms, 42 pages.

 

      L'île Ignorée, TOME 1, par Georges Martin-Zédé, manuscrit de Georges Martin-Zédé achevé en 1938, (archives de l'Université Laval), édité ici pour la première fois avec un index de 114 noms et 24 illustrations, 33 pages.

 

(20) Voir le vidéo, journal LE MONDE

Jerôme Verroust, journaliste français, parle du parcours de guerre de son arrière-grand-père, Fernand Le Bailly sur cet entretien vidéo au journal Le Monde. Fernand Le Bailly a séjourné sur l’île Anticosti à partir de 1896. Il était marié à Simone Lavigne, petite-fille de Oscar Comettant.

 

(19) Monographie de l'île d'Anticosti par le docteur Joseph Schmitt, 1904, 370 pages.

 

(18) À la mémoire de feu Arthur Buies, journal le Soleil, le 28 janvier 1901.

(17) Arthur Buies, journal le Soleil, Lettre à Ernest Pacaud, le 30 septembre 1899.

 

(16) Arthur Buies, journal Le Soleil, Anticosti, le 23 septembre 1899.

 

(15) La date de la mort de Jolliet, 1886, par l'abbé Cyprien Tanguay

 

(14) Projet de perpétuer le souvenir de Jolliet, 1980, par Luc Jobin, article de Monique Duval, Le Soleil.

 

(13) Lettre de Mgr Charles Guay à Mgr Clovis-Kemner Laflamme, 1902

 

(12) Notice sur l’île Anticosti par Jules Despecher (1895), 6 pages

 

(11) Anticosti par Damase Potvin (1879-1964), 6 pages

 

(10) Le journal de Placide Vigneau (1842-1926) 

 

(9) Histoire et légendes d'Anticosti. Jolliet, Gamache, Ferland, Vigneau et les naufrages, 6 pages.

 

(8) Lettre de Fernand Le Bailly à Mgr. Joseph-Clovis K. Laflamme en 1905.

 

(7) Correspondance du Consul de France, M. Kleskowsk.

 

(6) Cahiers-carnets-agendas de Martin-Zédé (1902-1928).

 

(5) Registre de pêche aux saumons (1896-1928) de Henri Menier sur l'île Anticosti.

 

(4) Entrevue avec Luc Jobin, par Lucien Laurin, le 8 avril 1982.

 

(3) Anticosti 1900, C. Baillargé, 14 pages. (Lire sur Ipad)

 

(2) Oui, j'ai aimé... ou la vie d'une femme, Thyra Seillières, 1943, conjointe de Henri Menier, 244 pages. (Lire sur Ipad)

 

(1) Anticosti, esquisse historique et géographique par Nazaire Levasseur, 1897, 40 pages. (Lire sur Ipad)

 

(0) Lettres de l'Ile Anticosti de Mgr Charles Guay, 1902, 312 pages.

Le 30 mars 2011

 

Rajout: 77 partitions musicales de la main de Lucien Comettant alors qu'il était gouverneur de l'Ile Anticosti. Ces documents dormaient dans une boite depuis 100 ans. Il s'agit de pièces musicales de style victorien pour piano (et violon).

 

Plusieurs livres ont été ajoutés dans la bibliothèque dont:

 

(1) La ville de Québec sous le régime français, volume 1, 1930, 549 pages 

     La ville de Québec sous le régime français, volume 2, 1930, 519 pages

 

(2) Zéphirin Paquet, sa famille, sa vie, son oeuvre. Québec, 1927, 380 pages. Notre arrière-grand-mère était la fille de Zéphirin. Il est le fondateur de la Compagnie Paquet de Québec.

 

(3) L'île d'Orléans, livre historique publié en 1928, 505 pages

 

(4) La biographie du docteur Ferdinand Philéas Canac-Marquis écrite par Nazaire LeVasseur, 1925, 276 pages. Ferdinand est le frère de Frédéric Canac-Marquis, notre arrière-grand-père.

 

Nazaire LeVasseur, l'auteur, est le père de Irma LeVasseur, première médecin femme canadienne-française et fondatrice de l'hôpital Ste-Justine. Il avait été l'agent de Henri Menier et de Martin-Zédé à Québec pour l'entreprise Anticosti.

 

Pauline Gill a récemment écrite un roman historique sur Irma LeVasseur et parle dans son livre de Nazaire LeVasseur et de Ferdinand Canac-Marquis, fils de Frédéric Canac-Marquis