Lionel Lejeune
Famille Apestiguy | |||||||||||||||||||||||||||
Famille Apestiguy : elle était originaire de Saint-Pierre-et-Miquelon. Il y avait deux frères qui sont venus à l'île, Joseph et Vincent, et une soeur (qui sera l’épouse de Placide Duguay).
Vincent fut pendant quelques années trappeur au Lac salé, tandis que Jos était à la rivière Chicotte avant de remplacer Nazaire Arsenault à la rivière La Loutre, puis de quitter définitivement l'île pour aller s'établir sur la Côte-Nord.
Vincent a également quitté l'île pour s'établir à Godbout puis à Sydney, Nouvelle-Écosse, où il avait déjà travaillé dans les mines de charbon. |
Gardes mobiles (Game Warden) | |||||||||||||||||||||||||||
Chasse : les « badges » de « Game Warden » ont fait leur apparition à l'île d’Anticosti vers 1919 ou 1920, lorsqu'un nommé Gagnon devint chef garde au moment du départ de Richard Francis. Gagnon avait amené sa « gang » avec lui.
On l'avait baptisée « la gang à Gagnon ». Il y avait plusieurs « gardes mobiles » autour de l'île.
Il s'agissait d'hommes célibataires qui trappaient pendant l'hiver sur la côte nord et sud de l'île ; ils étaient installés dans de petits camps.
Un garde mobile passait rarement deux hivers au même endroit.
J'ai montré une carte de l'île sur laquelle j'avais représenté les différents camps de chasse et de pêche pour m'assurer de leur localisation exacte. Voici les commentaires recueillis auprès de M. Lejeune. |
Camps chasse et pêche | |||||||||||||||||||||||||||
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Parc à Outardes | |||||||||||||||||||||||||||
Parc à outardes : Quelques rennes ont été enfermés dans le parc à outardes que l'on avait agrandi pour loger ces derniers.
On avait isolé ces rennes en vue de les dompter pour en faire des animaux de trait; un seul fut dompté, par François (Frank) Lejeune. |
Canon de Baie Ste-Claire | |||||||||||||||||||||||||||
Canon : Le canon situé à la Baie-Sainte-Claire dans le Carré français fut installé sur un stand en bois près du Château, plus précisément sur l'emplacement où avait été installé la première fois le phare du Château.
Ce phare reposait sur un socle en ciment qui fut démoli.
Aujourd'hui, on ne retrouve que la base en ciment de faible épaisseur (dont on retrouvera la description dans mes notes).
Ce canon fut sorti de l'île par Mgr Bélanger et est présentement à Baie-Comeau dans un parc situé près de l'usine. |
Canon | |||||||||||||||||||||||||||
Un canon fut retiré de la mer à la Pointe-Ouest (sur le reef), au cours de l'été 1961 par le docteur Synott.
Le canon fut amené au village; on vida sa gueule qui renfermait boulet et poudre. Le Dr Synott a amené ces boulets avec lui.
Cet incident est survenu l'année de la mort du frère Irénée Lejeune qui était en visite à l'île avec le Dr Synott.
Charlie McCormick dit que cela s'est produit en 1964 (c'est faux). Le canon serait à l'île Sainte-Hélène, d'après Charlie. |
Fleurus | |||||||||||||||||||||||||||
Un des capitaines du Fleurus se nommait Maurice Lévesque.
Ce dernier est mort en février 1980. Il a travaillé pour la compagnie Papier Reed. |
Johnny Girard | |||||||||||||||||||||||||||
Johnny Girard : Il fut pendant le temps de Ashbaugh garde-chasse, gardien de la maison du quai et jobbeur.
Le chemin qui partait de la huitième maison du Cap blanc, montait sur le cap puis s'enfonçait dans les bois portait son nom.
Une fille de Johnny, Delvina, a épousé Peter Wright; celui-ci quitta subitement l'île au sortir de l'église pour ne plus jamais y revenir.
On prétend l'avoir vu à Québec et l'histoire raconte qu'il est décédé en Colombie britannique.
Delvina devint bonne au presbytère et s'occupa activement des ragots du village qu'elle transmettait au curé. |
Hôpital des contagieux - 1926 | |||||||||||||||||||||||||||
Un entrepôt pour le foin, pour les grains et les pommes de terre fut transformé en hôpital en 1926 afin d'accueillir les patients, beaucoup plus nombreux à la suite de la reprise de l'exploitation forestière.
Un hangar situé en face de l'hôpital, localisé à la ferme Saint-Georges, fut transformé en hôpital des contagieux à cause de plusieurs cas de fièvre typhoïde.
Cet hôpital fut nommé « Hôpital des contagieux ». Il y avait trois infirmières : Mlles Veilleux, Taylor et Gendron. |