Lionel Lejeune
Chevreuil en canne | |||||||||||||||||||||||||||
Les gardiens autour de l'île étaient autorisés à mettre le chevreuil en canne et à vendre celles-ci au magasin du village.
Certains gardiens de phare (dont Marcel Duguay) mettaient du chevreuil en boîte et le vendaient sur le marché à Québec.
Il faisait expédier les boîtes par le château de ravitaillement. |
Le Jolliet | |||||||||||||||||||||||||||
Le Jolliet : lorsque l'on utilisait les voiles et le moteur, la vitesse de 15 nœuds pouvait être atteinte.
Le bois du Jolliet avait été coupé sur l'île ; il s'agissait surtout de pin.
Les mâts provenaient d'une autre goélette (le Wick), échouée à l’Anse-aux-fraises ; il était fait de pin de Colombie-Britanniques. |
Le Fleurus | |||||||||||||||||||||||||||
Le Fleurus : lorsque ce navire arriva à l'île en 1926, il contenait trop de vaisselle.
Une partie de celle-ci fut envoyée au Château et par la suite transférée à l'hôtel du village, puis détruite lors de l'incendie de 1947.
Le Fleurus initialement fonctionnait à vapeur (chaudières chauffées au charbon) ; cette chaudière fut remplacée par des brûleurs à l'huile puis par un moteur diesel provenant de locomotives (de 900 forces).
Sa vitesse maximale était de 10 à 11 nœuds. La compagnie Traverse de Lévis a acheté le moteur à vapeur du Fleurus mais ne l’a jamais utilisé. |
Navires - courrier et marchandise | |||||||||||||||||||||||||||
Quelque navire qui venait de livrer le courrier et la marchandise à l'île avant 1926 : le North Shore (ancien voilier), le North Voyageur, le Caluma et le Gaspesia. Ils appartenaient tous à la compagnie Clarke Steamship. Ces navires étaient en bois (en acajou, en teck, etc.). |
Navires - ravitaillement de phare | |||||||||||||||||||||||||||
Voici quelques noms de navires qui ont été utilisés pour le ravitaillement des phares à l'île d'Anticosti à l'époque de la crise économique dans les années 30 : Le Mar Dept (Marine Department) et le Loose [?]. Les capitaines étaient Alcide et Amédé Caron.
Ces navires cessaient leurs activités le dimanche et jetaient souvent l'ancre dans la baie Ellis. |
Willy Simard, agronome | |||||||||||||||||||||||||||
L'agronome présent à l'île vers 1905, M. Willy Simard, est revenu en 1925.
Il était au service des soeurs de la Charité à titre de jardinier et pour s'occuper de l'entretien du couvent. Il a terminé ses activités à l'île en 1929. |
La famille Duguay | |||||||||||||||||||||||||||
Les personnes suivantes de la famille Duguay étaient frères :
Joseph (Jos), Jimmy, Placide, Arthur et Francis. Placide Duguay, gardien de la rivière Chaloupe, télégraphiste, puis gardien du phare de la Pointe Sud-Ouest, était le père de Georges, Roland (décédé accidentellement à la rivière Chaloupe des suites d'une décharge de fusil de chasse), Marcel, gardien du phare de la Pointe-Ouest après la mort d'Horacio Malouin, Séverin, Sauveur (qui a remplacé son père comme gardien du phare de la Pointe Sud-Ouest après le décès de son père survenu en 1940), Florida et Florence.
Séverin fut remplacé par les deux frères Ferguson, originaire du Cap des rosiers (Gaspé). |
Fourrures 1920-1945 | |||||||||||||||||||||||||||
Au cours des années 1920-1945, les fourrures de l’île étaient vendues surtout à Montréal.
Une fois ramassées par les gardes mobiles à la fin de la période de chasse, des deux côtés de l'île, nord et sud, les fourrures étaient, après inspection, envoyées à Montréal par avion.
Le parc à renard de la ferme Saint-Georges fut fermé en 1939; le renard ne se vendait plus. Les surveillants de ce parc furent Small puis McGuiness. |
Vente de l'île | |||||||||||||||||||||||||||
D'après M. Lejeune, Gaston Menier ne voulait vendre que les droits de coupe en 1926 et non l'île. C’est Martin-Zédé, qui avait besoin d'argent, qui s'organisa pour vendre l’île. |
Baie Ste-Claire | |||||||||||||||||||||||||||
En 1926 également, il y avait à la Baie-Sainte-Claire trois gardes-chasse : Lorenzo Duguay, André James et Jimmy Duguay. Ce dernier était à sa retraite.
C'est lorsque l'on a divisé le Grand Camp en appartements que les derniers occupants de l’Anse-aux-fraises et de Baie-Sainte-Claire vinrent s’établir à Port-Menier. |
Forgeron | |||||||||||||||||||||||||||
Le forgeron de l'île avant 1921 était M. Thomas (Tommy) Lessard. |
Incemore (navire échoué) | |||||||||||||||||||||||||||
Lorsque le navire Incemore s’est échoué (en 39-40) près du Cap de l'est, M. Bernard Lejeune père était gardien à Fox Bay.
Le navire transportait de la vaisselle, des motocyclettes, du renard, des chapeaux, des chaussures, etc. Il y eu un pillage.
Le neveu de Robert Galibois, Montcalm Galibois, vint faire enquête à Port-Menier et à Havre-Saint-Pierre. |
Lionel Lejeune | |||||||||||||||||||||||||||
Lionel Lejeune est entré au service du capitaine Pelletier en 1927. |
Bois | |||||||||||||||||||||||||||
Les grues pour le chargement du bois n’ont sevi que pendant l'été de 1927-1928.
La voie surélevée (tressel) et les panneaux de chargement ont été construits en 1928-1929, c'est-à-dire pendant l'hiver de 1928-1929.
On a chargé les barges avec ce nouveau système en 1929-1930.
La voie surélevée pour le chargement du bois dans les barges fut construite par M. Bernard Lejeune fils en 1926 , comme celle de 1946.
En 1946, le système de chargement ne permettait le chargement que d’une barge à la fois. |
Bucherons | |||||||||||||||||||||||||||
En 1927, plusieurs ouvriers forestiers étaient d'origine polonaise. Tous les immigrants étrangers portaient le nom de « Pollocks ». Ils demeuraient dans des camps construits sur la plate-forme de wagons de chemin de fer, wagons dits à fond plat.
Il y avait des Russes, des Yougoslaves, des Tchécoslovaques, des Bohémiens, etc. On les payait 35 ¢ l’heure.
Ils venaient à Anticosti faire de l'argent et étaient embauchés à Montréal; on les transportait à l'île par le Fleurus. Ensuite, ils retournaient dans leur pays.
Un immigrant russe du nom de François Smirnoff fut arrêté pour vol Montréal, un an après son départ de l'île où il avait travaillé à l’entrepôt.
Les meilleurs bûcherons parmi les immigrants étaient ceux originaires de la Finlande.
Ils pouvaient couper jusqu'à 5 cordes de bois par jour entre 5h du matin et 15h. Les ingénieurs recevaient 1$ l’heure, les contremaîtres 60 ¢ et les journaliers 35¢. |
Compagnie Foundation | |||||||||||||||||||||||||||
Compagnie Foundation : en 1926-1927, la compagnie Foundation avait retenu tout le Club pour loger son personnel.
Le haut du Club était cependant réservé aux « jumpers », c'est-à-dire à ceux qui quittaient leur travail avant la fin de la saison d’ouvrage.
Ils pouvaient demeurer deux ou trois mois à attendre un bateau qui les fasse sortir de l'île.
Cette compagnie a construit l'embranche-ment du quai (brise-lames), a rallongé le quai de 100 pieds, a construit les grues, dragué le fond entre les deux quais, fabriqué l'estacade et la cage pour l'estacade.
Ils pouvaient couper jusqu'à 5 cordes de bois par jour entre 5h du matin et 15h. Les ingénieurs recevaient 1$ l’heure, les contremaîtres 60 ¢ et les journaliers 35¢. |
Bernard Lejeune | |||||||||||||||||||||||||||
Une machine à faire des javelles (bundles) fut amenée de Suède, les ingénieurs suédois ne purent la réassembler, ne comprenant pas les plans; c'est Bernard Lejeune (fils) qui réussit à reconstituer la machine.
Ce dernier n'avait que trois années de scolarité ; il occupait le poste de contremaître et recevait ses ordres de Tancrède Girard. |
Empereur de Montréal (navire) | |||||||||||||||||||||||||||
En 1926, lorsque les contracteurs forestiers arrivaient avec leurs chevaux, on dut importer du foin et c'est le navire Empereur de Montréal qui vint apporter une grande quantité de balles de foin qui furent empilées dans la cour entre le Camp et l'Hôtel. |
Poulin | |||||||||||||||||||||||||||
Anselme Poulin et son fils Aurèle étaient d’excellents menuisiers. |
Jobbers | |||||||||||||||||||||||||||
Voici quelques autres jobbeurs qui avaient des contrats de coupe à l'île en 1926 : M. Lorenzo Saint-Pierre, dont le camp était situé sur la rive gauche du ruisseau Diane, et M. Jean Dufour, qui avait son camp sur la rive droite du ruisseau.
Messieurs Bleaud et Le Goffre, des Bretons, avaient un camp commun situé près du chemin qui menait au Makasti, au sommet de la côte, non loin de la maison de Jos Lejeune.
Ces deux Bretons avaient amené des bœufs et M. Bleaud transportait le bois avec ces bœufs et non des chevaux.
Dans l'îlot de bois près des maisons Lejeune, en direction du village, il y avait deux jobbeurs Pilote.
En face de chez Wilcox, mais situé de l'autre côté de la rivière, près du parc à truite No 2, on trouvait deux jobbeurs : MM. Gautier et Fillion.
Il y avait plusieurs jobbeurs autour de la baie Ellis ainsi qu'à la rivière Becsie (McDonald), Canard (Molly et Francoeur), etc. En 1926-1929, on bûchait l’hiver seulement.
L'été, les bûcherons travaillaient au quai (surtout en tant que mesureurs) et au moulin à scie. En 1946, on coupait l'été et non l'hiver. |
Camp sur le quai (1927) | |||||||||||||||||||||||||||
Le camp construit sur le quai en 1927 avait trois étages. Au rez-de-chaussée, la cuisine, et la salle à manger; au premier, un dortoir pour les hommes du premier quart (de jour) et au deuxième, un autre pour les hommes du deuxième quart (de nuit).
Ces hommes travaillaient au chargement du bois. Le camp fut défait dans le temps de Graham.
Tout près, il y avait un camp pour les contremaîtres ; cette maison fut construite sur le même emplacement où était située la maison du gardien construit à l'époque des Menier.
Cette maison avait brûlé. À l'autre extrémité du Camp, du côté est, il y avait une petite maison qui servait pour l'inspecteur médical.
Cette petite maison était construite sur un aileron du quai (brise-lames); il en était de même pour la maison du garde. [Plan du site.] |
Rue Canard | |||||||||||||||||||||||||||
C'est dans le temps de la grande crise que les maisons de la rue Canard furent démolies. Le bois servit à réparer les autres maisons du village. |
Parc à Outarde | |||||||||||||||||||||||||||
Une photo prise au sommet de la tour à eau (château d'eau) vers 1955 montre un enclos situé entre l'Hôtel et la Maison blanche.
Il ne s'agit pas d'un court de tennis mais d'un parc à outardes construit par M. Létourneau. Une nuit, un inconnu a tué toutes les outardes. |
Le grand camp | |||||||||||||||||||||||||||
Avant la transformation du Grand Camp, le rez-de-chaussée était occupé, au centre, par une cuisine, à une extrémité par une grande salle à manger et à l'autre par l'école. Le premier étage était un vaste dortoir.
C'est à la suite de la transformation de l'entrepôt No 2 en église que l'on décida d'aménager l'école à l'extrémité sud de cette nouvelle église.
L'espace occupé par l'école dans le Grand Camp est transformé en appartements et les élèves sont déménagés dans la section arrière de l'église. |
La maison des ingénieurs | |||||||||||||||||||||||||||
Lorsque l'on transforma la Maison des ingénieurs en couvent en 1925, la partie de l'église où se trouvaient les classes (ancien entrepôt) devint le presbytère.
Celui-ci se trouvait [auparavant] dans la Maison des ingénieurs. |