Jean Poulin
Ferme Rentilly | |||||||||||||||||||||||||||
Ferme Rentilly : M. Jean Poulin y a travaillé deux ans. Le défrichement de la ferme était donné à contrat : 2$ l’arpent.
On y cultivait beaucoup d'orge et d'avoine, de même que du foin. On y gardait des vaches.
Les vaches de la ferme de Baie-Sainte-Claire devenaient malades du foie après deux années sur cette ferme; les vaches malades étaient amenées à la ferme de Rentilly pour y être soignées.
M. Bergeron était gérant de la ferme Rentilly à l'époque où M. Jean y travaillait. |
Lac Plantain | |||||||||||||||||||||||||||
On a défriché la forêt jusqu'au lac Plantain pour y cultiver de l'avoine et de l'orge surtout. M. Jean « volait des outardes » à Martin-Zédé lorsqu'il allait chercher les vaches dans le parc tôt le matin.
Il y piégeait l'outarde de temps en temps à l’aide d’un piège à renard. Il me raconte qu’à l'époque, il y avait beaucoup de truites (très grosses) dans le lac Plantain; il en mangeait pour le dîner et en apportait le soir chez lui après le travail aux champs. |
Ferme Ménardière | |||||||||||||||||||||||||||
M. Jean me raconte que la ferme La Ménardière, située près de la rivière plantain (à gauche du chemin, direction Baie-Sainte-Claire) n'était qu'un grand champ de foin sans bâtiment.
À la droite du chemin, en face de la ferme, il y avait un camp nommé « camp Anger », un contracteur forestier qui aurait construit la route de Baie-Sainte-Claire à Port-Menier.
Il me dit qu'il y avait un chemin très droit qui allait depuis la rivière Plantain (ferme La Ménardière) jusqu'à la ferme Saint-Georges. On avait construit ce chemin pour relier les deux fermes. |
Baie Ste-Claire | |||||||||||||||||||||||||||
Baie-Sainte-Claire : il y avait près de la mer une maison de trois logements qui était l'ancien magasin des Robin.
Le magasin Robin a été construit vers 1875 pour y faire du commerce avec les pêcheurs d’English Bay.
Menier a conservé le bâtiment, mais l’a transformé en trois logements |
Anse-aux-fraises | |||||||||||||||||||||||||||
L’Anse-aux-fraises : M. Jean y est né. En 1918, il ne restait que deux familles, dont celle de M. Francis Boudreau (garde résidant du village) et celle de M. et Mme Jean Poulin, nouvellement mariés.
Ces derniers n’y sont demeurés que deux mois. La mère de M. Poulin lui a raconté qu'une famille de l’Anse-aux-fraises fut cruellement éprouvée par le décès, le même jour, de quatre de ses membres (le père et trois enfants) qui avaient mangé des moules ramassées juste à l'embouchure du ruisseau qui traversait le centre du village.
Personne n'avait auparavant mangé des moules de cet endroit, car on les disait empoisonnées par le cuivre qui se trouvait enfoui dans « le coche » du ruisseau.
Pour mettre un terme à cette croyance, ce père de famille a un jour récolté des moules situées sur le terrain à l'embouchure du ruisseau.
Sa femme et un autre enfant refusèrent d’en manger et ont été les seuls survivants. |
Trappes à hareng | |||||||||||||||||||||||||||
M. Jean m’informe qu’on tendait des trappes (filets) à hareng dans la Baie Ellis. On y gardait vivants les harengs que l'on vendait aux goélettes américaines qui pêchaient dans le golfe dans les années 20. On vendait au doris (un doris=10 barils). |
Sept maisons | |||||||||||||||||||||||||||
Les sept maisons de la côte ont été faites à partir du Grand Camp de Ashbaugh. Ce camp avait été construit en forme de croix; on l’a découpé pour faire ces maisons.
C'est M. Jean qui les a déménagées en 1919 ou 1920 avec des chevaux. |
Stanislas Poirier | |||||||||||||||||||||||||||
M. Stanislas Poirier avait une goélette et faisait la livraison du courrier autour de l'île. Il habita Baie-Sainte-Claire, puis Port-Menier. |
Anse-aux-Fraises - institutrice | |||||||||||||||||||||||||||
Mme Leda Richard me dit que la première institutrice de l’Anse-aux-fraises était une femme originaire de Baie-Saint-Paul qui se nommait Henriette Simard. |
Gamache | |||||||||||||||||||||||||||
Plaque métallique déposée sur la boîte de sépulture de Gamache. On peut y lire :
« Ossements de Louis Olivier Gamache et de sa deuxième épouse exhumés accidentellement pour la troisième fois en 1975 et déposés à cet endroit le 17 août 1977. Luc Jobin ». |