(5) Toponymie 2

(5) Toponymie 2

Eugène Chevalier fils était mécanicien, électricien, spécialiste de la vapeur, des moteurs de bateaux, de la réfrigération, etc. En plus d'être un excellent taxidermiste et un bricoleur. Il a également été conducteur de train.

Lac St-Georges

Il a été nommé ainsi en l'honneur d'un des quatre fils de M. Gaston Menier, M. Georges Menier. Ce lac a porté le nom de Gagnon également.

Lac Larouche

Nommé en l'honneur d’un jobber qui a exploité la forêt dans ce secteur.

Lac Simone

Appelé ainsi en l'honneur de l'épouse de George Menier, Mme Simone Menier, née Simone Legrand.

Ruisseau Malouin

Il devait se nommer Ruisseau Harvey, du nom du père de M. Jean Poulin. Les fondations de la maison de Harvey Poulin s'y trouvent encore.

Anse-au-Bait

Le Sanatorium est localisé dans le fond d'une anse qui porte le nom, donnée par les Anticostiens, de l’Anse-au-Bait, nom qui proviendrait des Terre-Neuviens qui habitaient l’Anse-aux-Anglais (Baie-Sainte-Claire) avant l'arrivée des Menier.

L’anse a la forme d'une gueule d'animal et dans la gueule se trouve une petite île nommée « Doughnut », parce qu'elle a la forme d'un beigne.

Locomotives

Il y avait cinq locomotives à vapeur après 1911. Avant cette date, il y avait le petit train Decauville. Les trains ont été détruits en 1939; on avait besoin du fer, c'était la guerre !

La compagnie Montreal Locomotive Work a fabriqué une locomotive de 30 tonnes dont le nom était Anticosti N°1. Les grosses locomotives étaient de marque Baldwin, Shell Engine (?), Dunkey et Eisler (plus petite).

Les grosses locomotives à vapeur travaillaient jusqu'au lac Valiquette et descendaient jusqu'au 8-milles. Les plus petites poussaient ou tiraient les charges de bois jusqu'à Port-Menier.

Communications

Le câble sous-marin installé en 1875 (1880 ?) Se brisait fréquemment l'automne, ce qui rendait « libre » la ligne terrestre (un seul fil) qui s'étirait depuis Fox Bay sur la côte nord-est en passant par Heath-Point et parcourait toute la côte sud jusqu'à la Pointe-Ouest, pour ensuite se prolonger jusqu'à Baie-Sainte-Claire et prendre fin à la Pointe-Nord.

On accordait, au moment de ces pannes, l'autorisation aux Anticostiens d'utiliser leur appareil téléphonique, rattaché au même fil.

On peut facilement imaginer que, dans un pays où l'on souffre d'isolement comme c'est le cas à Anticosti, les appels étaient nombreux ainsi que les batailles verbales pour avoir «son temps».

Mentionnons que la ligne terrestre servait exclusivement pour le télégraphe le jour et comme ligne téléphonique le soir (M. Arthur Renaud, en janvier 1975).

M. Renaud avait acheté un poste de radio émetteur de 1500 V que les frères Landry (Philippe, dentiste bien connu, et Adalbert) de Mont-Joly ont installé à l'île.

Plus tard, lorsque le poste radio « brûla », les tours d'émission (poteaux) servirent à l'installation du Marconi à l'île.

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Livres et documents sur Anticosti