Joueurs de tour | |||||||||||||||||||||||||||
M. Alfred Malouin et Bernard Lejeune aimaient jouer des tours pour leur plaisir. |
Entrepôt no 2 | |||||||||||||||||||||||||||
L'entrepôt no 2 fut transformé en église en 1919. |
Maison du docteur | |||||||||||||||||||||||||||
Cette maison fut construite vers 1909 pour loger le médecin résident (non : construite pour le Dr Schmitt).
Elle fut construite par les forestiers (Ashbaugh) et l'ingénieur en chef Wilkenson (ou Wilkerson) fut le premier à l'habiter.
Après le départ des forestiers en 1918, le médecin résident s'y installa.
Le premier à y habiter fut un médecin de Lévis au nom anglais, le docteur Powers.
Puis ce fut le docteur Péloquin, chassé de l'île pour braconnage, ensuite le Dr Charles Martin, français, que fit venir Martin-Zédé.
Avant 1918, le médecin demeurait à Baie-Sainte-Claire où le premier d'entre eux fut le docteur J.J.Schmitt. Puis ce fut le tour du docteur Willie Verge de Québec. |
Hôtel de Port-Menier | |||||||||||||||||||||||||||
Il fut construit de bois de sapin et d'épinette dont les innombrables nœuds amusaient les touristes qui, pour se désennuyer, s'amusaient à les compter.
Il y avait deux «suites» dans la partie avant de chaque côté de la porte principale. On y trouvait un foyer.
Le coût de location d'une suite dans les années 1920 était de 25 $ par jour. L'hiver, la section avant et le second étage de l'hôtel étaient fermés. |
Abandon du forestier | |||||||||||||||||||||||||||
Après l'abandon de l'exploitation forestière en 1918, le déficit annuel jusqu'à la vente de l'île oscillait entre 100 000 $ et 250 000 $ (cela comprenait la capitalisation, car on considérait que les profits investis dans la construction et l'amélioration des facilités étaient calculés dans la colonne des pertes. Le déficit réel était moins élevé.
À la fin de l'exploitation forestière, les revenus de l'île étaient principalement tirés de l'exploitation des animaux à fourrure, principalement du renard.
On développa également la pêche sportive. C'est donc en 1919 que l'on commença à construire des camps (ou pavillons) autour de l'île, principalement le long de la rive sud.
Les pavillons servaient à héberger les visiteurs (touristes) durant les mois d'été et les familles de l'île qui s'occupaient de la chasse l'hiver.
Ces familles recevaient également les visiteurs les mois d'été. |
Deux aigles - 1926 | |||||||||||||||||||||||||||
En septembre 1926, deux aigles ont été envoyés au zoo du Bronx à New York.
Cette information se trouve dans un livre de chèques que possède M. Renaud. C'est lui qui écrivit le chèque pour payer les frais de transport.
Dans ce même livre se retrouvent les talons des chèques qui ont été versés pour la «protection» de l'île, c'est-à-dire la préparation d'un Bill (3500 $) pour faire de l'île un parc et pour le transport par bateau (1500 $ ?). |
Piqûre d'insecte | |||||||||||||||||||||||||||
C’est M. Renaud qui fit venir le docteur Rousseau pour soigner Mme Georges Menier qui se fit piquer par un insecte.
Cet incident créa un émoi général à l'île, un état de panique ; la plus belle femme de France défigurée par un insecte…
Le médecin Rousseau fut demandé et quitta Québec par train jusqu'à Rimouski; il fit le trajet à partir de là en voiture jusqu'à Sainte-Anne des Monts où l'attendait le SS Savoy.
Arrivé à l'île, il constata qu'aucun traitement n'était requis (il n'y avait presque plus de traces de la piqûre).
Le docteur Paquin, médecin résident, avait refusé de traiter Mme Menier, prétendant qu'un spécialiste était requis (il craignait de perdre son emploi s'il devait faire le mauvais traitement).
Lorsque M. Menier voulut payer le nouveau médecin, celui-ci refusa en disant qu'il souhaitait l'amitié de M. Menier plutôt.
Cette amitié devait durer très longtemps : réception à Paris et à Québec. |
Aux fambroises | |||||||||||||||||||||||||||
Les dimanches et les jours de grandes fêtes où la population allait aux framboises, on préparait le train et les dignitaires montaient dans un wagon couvert ou «char observatoire» et le commun des mortels (les autres) s'installait sur les «flat cars». On remontait la ligne jusqu'au 8-milles, au 15-milles, etc. |
Achats de fruits | |||||||||||||||||||||||||||
Tous les fruits étaient achetés de l'extérieur. Une partie des besoins en légumes venait également à l'extérieur.
La production à l'île était insuffisante pour nourrir la population résidente ; il fallait cacher ce fait à M. Menier et ne pas laisser voir que l'on ne pouvait se subvenir entièrement par la production locale.
Pour le cacher, on camouflait les achats de légumes en inscrivant le nom d'autre chose. |
Moulin à pulpe | |||||||||||||||||||||||||||
Après le départ de Ashbaugh en 1918, l'activité forestière à l'île cessa entièrement. En accord avec Martin-Zédé, une grande partie de l'équipement du moulin fut transporté à St. Catherine, Ontario, pour y être vendu au plus offrant. En 1921 on détruisit les Tressels. |
Éliza Lejeune | |||||||||||||||||||||||||||
Mme Eliza Lejeune, veuve, avait deux fils, Joseph et Bernard, et une fille.
Mme Lejeune était cuisinière au Château et devait ses talents culinaires et sa grande connaissance de la cuisine au cuisinier français qui accompagnait Henri Menier au cours des visites qu'il fit à l’île après la construction du Château.
Cette famille de Lejeune était déjà à l’île avant l'arrivée des Menier et travaillait pour le capitaine Setters; elle avait acheté la ferme des héritiers de Louis Olivier Gamache. Bernard Lejeune aimait jouer des tours. |
Gaston Menier | |||||||||||||||||||||||||||
Gaston Menier : M. Renaud a des lettres montrant que M. Gaston Menier fut à l'île en 1927, qu'il habita le Château et pêcha à la rivière Jupiter. Il était également venu à l'île précédemment en 1913, 1920 ou 1921. |
Monsieur Yerly | |||||||||||||||||||||||||||
Le responsable du service agricole, M. Yerly, Suisse d'origine, est retourné en Suisse après un séjour de quelques années à l'île. Son épouse devenait «maboule» chaque fois qu'elle était enceinte. |
Cap Blanc | |||||||||||||||||||||||||||
Les maisons de la rue du Cap blanc furent construites probablement de 1910 à 1912 pour y loger les habitants du village de Port-Menier de même que des familles au service de Ashbaugh.
La couleur originale était roux foncé et le toit vert. Le chemin de fer Decauville passait devant le magasin et s'arrêtait à l'entrepôt numéro un.
Il servait au transport de marchandises depuis le bateau jusque dans le magasin ou l'entrepôt.
Le chemin de fer fut prolongé en 1926 jusqu'au bout de la rue du Cap blanc afin de transporter la pierre du cap qui servit à la construction du «Warf cargo». On a dû faire sauter ce cap. |
Autorisations | |||||||||||||||||||||||||||
Les gens du village n'avaient pas le droit de circuler à loisir ; rappelons-nous qu'une autorisation était nécessaire pour cueillir des fraises à l’Anse-aux-fraises.
On ne pouvait circuler librement le long de la ligne de chemin de fer. Si on se rendait à la ferme Saint-Georges sans affaires, on se faisait dire «Que venez-vous faire ici ?» Le lac Plantain était réservé. |
Wagons Decauville | |||||||||||||||||||||||||||
Des wagons du train Decauville ont été jetés dans une tourbière à l'arrière du club (la partie basse où on doit construire une patinoire). L'engin a été vendu pour la ferraille. |
Le père Leventoux | |||||||||||||||||||||||||||
Le père Leventoux était très lié à la famille de M. Renaud. Il adorait les cartes et jouait beaucoup pendant son séjour à l'île. |
Gardien du quai 1920 | |||||||||||||||||||||||||||
Maison du gardien du quai : le nom du gardien dans les années 1920 était Anicet Bourque. |
Martin-Zédé, documents | |||||||||||||||||||||||||||
M. Graham a des documents de Martin-Zédé. Ce dernier accumulait notes et coupures de journaux dans une grande valise en cuir fermée par deux courroies.
Le capitaine Pelletier devait surveiller la valise pendant les mois d'absence de M. Martin-Zédé. |