Anse-aux-Fraises | |||||||||||||||||||||||||||
Vers 1922, il ne restait que l'église, dont les portes et les fenêtres étaient endommagées, et une ou deux maisons.
Le dimanche, un groupe de personnes empruntait le «brake» pour se rendre à l’Anse-aux-fraises pour y cueillir des fraises.
Cependant, une permission de Martin-Zédé était requise, car il était strictement défendu de se rendre à cet endroit sans autorisation de M. Martin.
Quiconque osait s'aventurer dans cette région était sujet aux représailles les plus sévères.
Un lac réservé à Martin-Zédé pour chasser le gibier à plumes se trouvait sur le plateau à l'est du village de l’Anse-aux-fraises. L'interdiction de circuler protégeait son lac. |
Journal L'Alouette | |||||||||||||||||||||||||||
100 exemplaires par numéro. On payait un jeune pour livrer le journal dans le village. Quelques exemplaires étaient envoyés à Québec et à Paris.
L'information contenue dans le journal était surtout des nouvelles de l'extérieur de l'île. L'information provenait par TSF (câble de la Pointe Sud-Ouest à Gaspé).
Lorsque le câble se brisa, on le fit par radio depuis Gaspé. Les messages télégraphiques des nouvelles étaient reçus à Port-Menier par M. Jos Duguay et sa fille. |
Bateaux | |||||||||||||||||||||||||||
Bateaux : d'après M. Renaud, le Jolliet, le Chersay (?), Le Fleurus et un quatrième bateau auraient coûté 500 000 $ à la construction. |
Martin-Zédé | |||||||||||||||||||||||||||
Il n'y aurait pas eu d’entente écrite sur l'engagement de Martin-Zédé comme gérant (?) général de l'île; il aurait obtenu au moins 500 000 $ au moment de la vente d'Anticosti.
Vente de 1926 : les négociations entreprises par Martin-Zédé auraient été faites sans l'assentiment de Gaston Menier.
Le prix de vente de 6 millions $, comme on l'a dit, représente le capital investi par les Menier dans l'aménagement de l'île ; ils n'auraient réalisé aucun bénéfice. |
Martin-Zédé | |||||||||||||||||||||||||||
Martin-Zédé a quitté l'île en septembre 1926, est revenu en 1927 à la pêche et puis en 1928.
Ce dernier séjour fut de très courte durée, car tout le monde l’ignorait. Il fut offusqué de l'accueil, qu'il espérait chaleureux et courtois. Personne n'appréciait sa présence.
Il avait rédigé un rapport sur les ressources de l'île ; une version anglaise fut écrite par M. Valiquette, version qu'il présenta (en conférence) à une association de forestiers à Montréal. |
1926 | |||||||||||||||||||||||||||
À l'automne de 1926, six ou sept navires furent affrétés pour transporter du matériel à Anticosti.
Entre autres, il y avait des dormants de chemins de fer, des rails, des chars de beurre, de la viande.
Une des embarcations (Chicago Tribune ou New York Herald), une barge, avait besoin d’eau non salée pour refroidir ses machines ; étant donné la période tardive de l'année (novembre), l'eau douce gelait dans le tuyau au quai de Port-Menier et on ne pouvait alimenter le navire (barge provenant des Grands Lacs).
M. Renaud nolisa le Fleurus de Gaspé et fit transporter une charge d'eau douce depuis ce lieu jusqu'à Anticosti afin de dépanner la barge des Grands Lacs. |
Golf | |||||||||||||||||||||||||||
Golf : En 1927, la compagnie fit un golf de neuf trous dans un champ localisé à l'arrière de l'hôtel actuel et en direction des maisons de ferme. Il n'y avait pas ce golf à l'époque des Menier même si Martin-Zédé amenait ses bâtons pour pratiquer. |
Vente, Martin-Zédé | |||||||||||||||||||||||||||
Au moment de la vente de l'île, M. Martin-Zédé avait élaboré une comptabilité (en anglais; M. Renaud a une copie) illustrant l'administration et les principales dépenses dans les différents services. |
Rennes | |||||||||||||||||||||||||||
Les deux gardiens des rennes lors de leur arrivée à l’île en 1923 étaient terre-neuviens. Ils ne restèrent que deux semaines. |
Transport | |||||||||||||||||||||||||||
Transports : Lorsque l'on décida de fermer magasin et entrepôt de la Baie-Sainte-Claire, un M. Jimmy Duguay (il était sourd) était chargé du transport quotidien de la marchandise entre Port-Menier Baie-Sainte-Claire. |
Électricité | |||||||||||||||||||||||||||
L’électricité, au moment de l'arrivée de M. Renaud en 1919, n'existait pas dans le village, sauf pour le Château et les principaux administrateurs (gouverneurs).
Une turbine dans le canal donnait, l'été seulement, l'électricité au Château et à quelques privilégiés.
Le lac gelé, l’hiver, rendait inutilisable la turbine. En 1916, on fit l'achat d'un gros moteur à combustion pour produire de l'électricité pour tous les habitants. |