Alfred Malouin | |||||||||||||||||||||||||||
Il a été télégraphiste à Sainte-Flavie avant d'obtenir un emploi comme gardien de phare et chef télégraphiste à la Pointe Ouest.
Il était d'une habileté telle qu'il émettait un message d’une main tandis que l'autre écrivait un message qu'on lui envoyait.
Il a été gouverneur de l'île jusqu'au printemps de 1919 et fut remplacé par le capitaine Luc Pelletier, originaire de L'Islet (il est probable qu’au musée de L'Islet il y ait une carte des naufrages d'Anticosti, cartes dont le capitaine Pelletier possédait l'original).
M. Martin-Zédé avait refusé aux Malouin d’aller passer l’été dans le « chalet » (maison qui n'existe plus et qui avait des vérandas sur trois côtés).
M. Malouin est mort à Québec et est enterré dans le cimetière Beaumont.
Il avait failli être tué par la décharge d'un canon avertisseur lorsque la dynamite explosa pendant que le panneau du mur de la « remise à canon » s'était accidentellement refermé. |
Luc Pelletier, capitaine | |||||||||||||||||||||||||||
Comme on l'a dit, il était originaire de L'Islet. Il avait remplacé le capitaine Bélanger comme capitaine du Savoy et fut nommé gouverneur de l'île en 1919 après sa retraite comme capitaine.
Le capitaine avait pour mission d'aller chercher le bateau Fleurus au Havre (France) pour l'amener à Anticosti.
Comme il n'avait pas son brevet de capitaine au long cours, un marin anglais, un ivrogne, prit charge du bateau.
On avait caché de la boisson partout dans la cale. Tout alla bien jusqu'à Halifax.
Le capitaine anglais décida de vendre la mèche et c'est avec la gendarmerie à bord du navire que ce dernier arriva à Québec. Grâce à M. Pratt (assureur), ami de Gaston Menier, on ne paya pas l'amende.
Le capitaine Pelletier était un homme sérieux et très engagé. |
Martin-Zédé | |||||||||||||||||||||||||||
Au moment de son arrivée à l'île (tous les printemps, sauf en 1914-1918), il lançait ses cigarettes et ne fumait plus de l’été.
Il avait une volonté de fer. Il disait que, en France, dans les salons, il n'acceptait pas de respirer la fumée des autres et fumait pour respirer sa propre fumée, et non par goût.
Martin-Zédé souffrait beaucoup de la goutte et buvait du jus de carotte. Il habitait le château et régnait en seigneur.
C'était l'autorité suprême. C'est la principale raison, en plus du désir de s'enrichir, qui amena Martin-Zédé à passer 31 ans (27 étés) à l'île.
Il écrivait à M. Renaud de Paris, la lettre arrivait au printemps sur le premier bateau; ces lettres suggéraient souvent un remaniement du tableau illustrant l'organisation de l'administration.
Il a dit à M. Renaud et à d'autres personnes : «Seulement quelques années après l'achat de l'île, j'ai décidé de farder la mariée (en parlant de l'île) et de la vendre dès que je pourrais. »
Est-ce vrai qu'il pensait ainsi ? En 1926, il a écrit, en anglais, une comptabilité (M. Renaud a le document) qui était fausse.
Cette comptabilité avait été formulée de telle sorte qu'elle servirait à l'administration des choses publiques et qu'une autre comptabilité serait élaborée pour la compagnie forestière qui exploiterait l'île ; les Menier en demeureraient propriétaires. Ce document n'a jamais été utilisé.
M. Martin-Zédé avait une propriété dans le Midi de la France. Il a épousé Rose (probablement sa maîtresse depuis des années, il prétendait qu'elle était sa servante) après son départ d'Anticosti au début des années 30. |
L’Anse-aux-fraises | |||||||||||||||||||||||||||
L'église de l’Anse-aux-fraises : certains de ses matériaux, tels que fenêtres, portes et boiseries, ont été utilisés en 1921 pour la construction de l'église de Port-Menier (Baie-Ellis).
Les cloches de l'église de Baie-Sainte-Claire ont été transportées la même année à la Baie Ellis pour y être installées dans la nouvelle église.
M. Renaud me dit qu'il y avait un chemin de croix dans l'église de l’Anse-aux-fraises d'une grande valeur artistique et que ce dernier a disparu.
Il soupçonne les religieuses (sœurs de la Charité) de l'avoir pris.
Je crois plutôt qu'on l'aurait installé dans la nouvelle église de Baie-Ellis et qu’il aurait été détruit en 1964 lors de l'incendie de l'église (ancien entrepôt no 2). |
Les ingénieurs de Princeton |
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La plupart d'entre eux étaient des étudiants en génie qui venaient faire leur stage à l’île engagés par la compagnie Ashbaugh.
L'apport de ces étudiants et de ces ingénieurs de qualité assurera l'exploitation forestière, depuis l'aménagement de chemins de fer en forêt jusqu'à la construction d'une usine à Port-Menier.
De nouveaux étudiants venaient tous les ans faire un stage à l'île. |
Règlements de pêche | |||||||||||||||||||||||||||
Arthur Renaud possède un document sur les règlements de pêche.
On louait en 1925 les rivières pour un coût allant de 1200 $ à 1500 $ par mois.
On louait ainsi la Loutre, la Sainte-Marie, la Becsie, la Saumon, la Galiote et la Chaloupe. La Jupiter était réservée aux Menier et à Martin-Zédé. |
Arthur Renaud | |||||||||||||||||||||||||||
M. Renaud avait d'abord été nommé secrétaire de Martin-Zédé puis chef comptable.
Il a ainsi travaillé de 1919 à 1929 (ou de 1919 à 1926) pour Gaston Menier et de 1926 à 1929 pour l'Anticosti Corporation. |
Bateaux | |||||||||||||||||||||||||||
1) le Jolliet
2) le Copaco (Consolidated Paper Company, entreprise née dans les années 30 des cendres de l'Anticosti Corporation, qui avait fait faillite (on a vendu des parts à 25 ¢ chacune))
3) le Alcyon (a été incendié). |
Chevreuil | |||||||||||||||||||||||||||
On n'aurait pas introduit le «mule deer».
Cependant, les cerfs introduits auraient eu du sang de «mule deer».
On tuait souvent ces animaux qui naissaient dans le troupeau de cerfs. Les femelles de ces «mule deers» avaient des cornes. |
M. Henri Myard | |||||||||||||||||||||||||||
Le second gouverneur de l'île était un Français et était marié à une Mexicaine.
Il était d’une taille considérable et on raconte que sa corpulence l'empêchait de s'accoupler avec sa femme.
Dans l'espoir qu'il eut un enfant, le Dr Schmitt procéda à une insémination. |
Henri Menier aux USA | |||||||||||||||||||||||||||
M. Henri Menier aurait voulu développer une industrie aux États-Unis, dans la ville de Hoboken, Illinois.
On ne sait pourquoi la fabrication fut un échec, mais les Américains lui volèrent la formule. Menier perdit beaucoup d'argent. |
Port Menier, Baie Ellis | |||||||||||||||||||||||||||
Ce n'est qu'en 1921 1922 que le nom de Port-Menier fut donné officiellement au village ; il portait auparavant le nom de Baie-Ellis. |
Les Rennes | |||||||||||||||||||||||||||
Lorsque les rennes arrivèrent à l’île, en août 1923, ils furent dirigés vers la plaine du lac Saint-Georges, entre la lac et l'aéroport actuel.
Bientôt le troupeau se divisa en deux et un groupe alla s'installer à l’Anse-aux-fraises.
Il semble que les femelles avaient normalement leur petit malgré une paralysie du train arrière.
Les petits étaient normaux, mais paralysaient au moment d'atteindre la maturité. |
Dr Schmitt, remplacement | |||||||||||||||||||||||||||
Le Dr Schmitt a été remplacé par le docteur Martin de Seine-et-Oise |
Gaston Menier à l'île | |||||||||||||||||||||||||||
La première fois que Gaston Menier est venu à l’île, c'était en 1914. |
Documents de l'île | |||||||||||||||||||||||||||
Un agent de Gaston Menier à Québec fut tué par un train en 1926 au moment de la vente de l'île. M. Renaud fut envoyé à Québec 10 mois pour prendre le relais.
En 1930, on décida de liquider les affaires de bureau à l'agent de Québec et c'est ainsi que M. Renaud prit possession de nombreux documents.
Plusieurs ont été détruits en 1929 lorsque le nouvel agent (de l’Anticosti Corporation) s'installa dans ses locaux. |
M. Gaston Pratt | |||||||||||||||||||||||||||
M. Gaston Pratt (employeur de M. Arthur Renaud), ami de l’île d'Anticosti, est décédé en 1960. |
M. Fecteau | |||||||||||||||||||||||||||
M. Fecteau, mentionné dans les « rapports des réunions », a été comptable à l'île avant M. Renaud. |
Ornithologue et géologues | |||||||||||||||||||||||||||
Un ornithologue (Stuarts ?) a travaillé sur l'île dans les années 1920, de même que des géologues qui ont mis au point le système de signaux de navigation. |