Eugène Chevalier père | |||||||||||||||||||||||||||
Eugène Chevalier père est arrivé à l'île en septembre 1904 de Saint-Pierre-et-Miquelon. |
Martin-Zédé menteur | |||||||||||||||||||||||||||
Martin-Zédé était très menteur (par exemple, il avait acheté une machine à fabriquer du bardeau, mais, comme il n'y avait pas de bois à l'île pour faire du bardeau, il informa Menier que M. Chevalier avait acheté l'appareil et non lui). |
Château Menier | |||||||||||||||||||||||||||
Le Château : à l'arrière, on trouvait une glacière et aussi une volière. |
Douanier | |||||||||||||||||||||||||||
Douanier : le premier douanier de Baie-Sainte-Claire se nommait Fraser; il fut remplacé par Arthur Drolet (officier de douane). |
Entrepôt - Cap blanc | |||||||||||||||||||||||||||
Entrepôt : lorsque l'on construisit l'entrepôt N°2 en 1909, quelques familles l’habitèrent en attendant la construction de la rue du Cap blanc. |
Brake | |||||||||||||||||||||||||||
Brake : il servait au début au transport des ouvriers agricoles, à la fin, au transport des équipes sportives et pour les loisirs. On jouait aux boules à la Baie-Sainte-Claire. |
Musique | |||||||||||||||||||||||||||
Musique : les instruments de la fanfare furent jetés au dépotoir en 1927. |
Quai Baie-Ellis | |||||||||||||||||||||||||||
Quai : il fut coupé en deux en 1932 ou 1933 et l'on creusa le canal près de l'hôtel pour le réparer. |
Rivière Gamache | |||||||||||||||||||||||||||
Cette rivière est celle qui passe à l'arrière de la Pointe du Château. Elle prend sa source dans le lac Saint-Georges, mais est cependant en presque totalité souterraine.
Le débit d'eau a beaucoup diminué depuis que l'on a creusé un canal pour drainer la grande plaine derrière l'hôtel et aussi pour obtenir du gravier afin de réparer le quai.
Le creusage du canal près de l'hôtel (entre l'hôtel et le trou de gravier où on a installé les petits camps) eut lieu en 1922 avec la locomotive N°3.
Ceci assécha la plaine située à l'est de la route. C'est cette rivière que Martin-Zédé a remontée lors de sa visite du mois d'août 1896. Le lac se nommait alors lac Gagnon. |
Rivière Diane | |||||||||||||||||||||||||||
Martin-Zédé la nommait ruisseau Barbarin. Elle n'existe plus. En effet, en 1971, on l'a barrée pour la faire couler dans la rivière Plantain en amont du pont; c'est la rivière de droite.
La rivière Diane prenait sa source dans le lac Gamache et en 1926 on avait fabriqué une « Slooce » pour draver cette rivière jusqu’à la rivière Plantain.
Lorsque la drave prit fin, la rivière reprit son ancien cours (qu'elle avait d'ailleurs toujours conservé).
En 1971, on barra définitivement la rivière, qui se déverse maintenant dans la rivière Plantain près du pont. |
Roue à eau du château | |||||||||||||||||||||||||||
la roue à eau du Château fut construite en 1923. Le moteur à vapeur fut installé plus tard.
La turbine de 50 forces du canal Saint-Georges fut installée en 1922 pour alimenter en électricité le Château de même que les maisons commerciales et industrielles du village. |
FAUNE (wapiti, cerfs) | |||||||||||||||||||||||||||
M. Chevalier affirme que quatre élans (elk ou wapiti en anglais), dont deux femelles et deux mâles, furent introduits en 1925.
Ceux-ci se sont reproduits, mais il n'y eut que des mâles. Une femelle était en mauvais état (aveugle) et a eu un petit. Ces animaux étaient dangereux. L'un d’eux a encorné Edmond Plourde. Ce dernier a été tué vers 1933.
Trois wapitis furent [en fait] introduits en 1919, deux femelles et un mâle. C'est en 1920 que deux d'entre eux (un mâle et une femelle) furent envoyés à la rivière Jupiter.
Une femelle s'était brisé une patte en se baladant dans le Grand Camp en démolition. Elle fut tuée.
Les deux wapitis de la rivière Jupiter furent probablement abattus par le gardien du phare de la Pointe Sud-Ouest, M. Léopold Lemieux. Ces animaux ne se sont pas reproduits. Le garde-chasse à cette époque était M. Gagnon.
Cerfs de Virginie : il y avait à L’Islet des Morin qui ont participé à la capture des cerfs (sous-contractants). Il y avait aussi un nommé Paquet. Ils étaient gardes-chasses à cet endroit. |
Locomotives | |||||||||||||||||||||||||||
Les Nos 3 et 4 étaient des Eisler ayant un joint universel dans les roues et un « crank shaft » à un seul angle. Cela lui permettait des manoeuvres dans les courbes.
On s'en servait pour monter le bois sur le tressel. Ces locomotives furent achetées neuves. La N°4 était très souple au fonctionnement en terrain difficile.
La N°5 : cette locomotive fut identifiée comme étant la N°14 qui fit la navette des passagers entre Québec et le lac Saint-Jean.
Il s'agit de la première locomotive à transporter des passagers au lac Saint-Jean.
Locomotive N°4 : c'était une Baldwin achetée neuve à Springfield. Elle a été vendue pour la scrap en 1939. |
Moulins à scie | |||||||||||||||||||||||||||
Le moulin de Baie-Sainte-Claire était toujours utilisé en 1920. Il fut défait en 1921 et amené à la rivière Canard.
Le moulin de la rivière Canard était en service dès 1922. On y fabriquait madriers et planches de toutes dimensions pour la construction des camps de chasse et de pêche du tour de l'île.
Le bois qui servit à la construction des fermes Saint-Georges et Rentilly, de même que pour la construction de Port-Menier, provenait de deux scieries : celle du Grand Makasti est celle de l’Anse Caron.
Mis en opération vers 1900-1901, ces moulins furent utilisés jusqu'en 1909-1910.
Les matériaux qu'on y produisait servirent également à la construction des camps de la rivière Jupiter.
Le moulin à scie près du lac Saint-Georges ne fut en service que durant deux ans. Il fut construit dans le temps d'Ashbaugh (en 1914).
Le scieur était un nommé Fournier, le limeur, un nommé Turcotte (voir photos de celui-ci dans le moulin de Port-Menier) et le scaleur, un nommé Green. Ce moulin fut détruit au cours des années 1930. |
Ferme Rentilly | |||||||||||||||||||||||||||
Voici la liste des bâtiments qu'on n'y retrouvait : maison principale, vacherie (écurie), grange à foin, forge, poulailler, camp des hommes, hangar, puits (débit de 2,5 gallons d'eau en un coup de pompe).
On y cultivait du foin, de l'avoine et de l'orge. On y élevait des animaux, comme à l’Anse-aux-fraises.
Elle fut abandonnée en 1927. À ce moment, le gérant de la ferme était Francis Duguay (père de Georges).
Îles Jersey : il y avait quelques familles à Anticosti qui sont venues des îles Jersey à l'invitation des Stockwell; il s'agit entre autres de Francis Cabot et de Philippe Leblancq. Le voyage durait environ 48 jours. |
Ferme Ménardière | |||||||||||||||||||||||||||
Cette ferme devait occuper tout l'espace entre la rivière Plantain et le fond de la baie Jolliet.
On voit encore aujourd'hui le « chemin de la Ménardière » située à environ 1000 pieds du pont de la rivière Plantain en direction de Baie-Sainte-Claire. |
Lorenzo Malouin | |||||||||||||||||||||||||||
Il remplaça Alfred comme gardien du phare de la Pointe Ouest. Il se donnait le titre de surintendant du télégraphe à Anticosti.
Il voyait aussi à l'entretien de la ligne sur toute l'île depuis le Grand Makasti jusqu'à Fox Bay.
Il s'est vanté de son titre et cela a fait enrager Martin-Zédé et Menier, qui ont obtenu de l'intendant ou responsable général des communications à Ottawa, M. Gobeil, la responsabilité du télégraphe autour de l'île à la place de Lorenzo.
C'est alors que l'on installa le téléphone autour de l'île, qui fut branché sur le fil télégraphique.
En échange, M. Gobeil demanda la croix de la Légion d'honneur pour ses services militaires en France de 1914 à 1918 et il l’obtint.
Lorenzo perdit son titre de noblesse et cela blessa son amour-propre. |
Flying family | |||||||||||||||||||||||||||
Flying Family : cette famille américaine du nom de Hutchinson, et composée du père, de la mère et de deux filles, entreprit le tour du monde en avion en 1932.
On comptait en tout sept personnes à bord de l'appareil (un pilote, un mécanicien et un navigateur en plus de la famille).
L'appareil se déposa dans la baie Ellis en 1932 (photo, M. Chevalier) pour faire le plein et éprouva des difficultés de moteur au décollage.
L'appareil atteignit le Groenland (atterrissage non autorisé, 180 $ d'amende) puis dut se déposer sur la mer entre l'Islande et le Groenland.
On alla à leur secours; l'appareil fut abandonné.
Le gouvernement américain refusa ensuite d’autoriser la reprise cette aventure à cause des enfants en bas âge à bord. |
Chasse | |||||||||||||||||||||||||||
C'est en 1918 et 1919 que Martin-Zédé donna l'autorisation à ses gardes-chasses de tuer, pour leurs besoins, chevreuil, lièvre, perdrix, canard et autre gibier à plumes (sauf dans ses lacs).
Les animaux à fourrure (renards, castors, loutres, martes) ne pouvaient être chassés sans une autorisation spéciale. Les gardes prêtaient serment. |
Avion | |||||||||||||||||||||||||||
Avion : M. Eugène Chevalier possède une photo montrant le premier avion à venir sur l'île.
Il y a quelque chose d'écrit à l'endos de la photo, mais comme celle-ci est coupée, l'information est incomplète. Voici ce qu'on peut y lire : Bert McClatchey (chey est incertain); Mecanic Engineer of flying boat G-CYD; To Mr and Mrs A.B. (?) La photo fut prise le 15 septembre 1922. Où ?
Cet avion s'est déposé à l'île en 1922 après avoir fait un arrêt à la rivière Canard à cause de difficultés dans le système de refroidissement. Il parvint à Port-Menier et amerrit dans la baie Ellis. |
Chargement du bois | |||||||||||||||||||||||||||
Avec les locomotives, on chargeait les barges en 25 heures (du temps de Menier).
En 1926 et 1927, avec le nouveau système, cela demandait de 36 à 42 heures. On manipulait le bois deux fois avant de le charger.
Le système avait été conçu par le premier ingénieur de la compagnie, M. Thomson, de Montréal.
Le « Bucket » pesait 7 tonnes et pouvait soulever 5300 livres de bois (une petite corde). |
Wellie Simard | |||||||||||||||||||||||||||
Il était jardinier (infirmiers de l'hôpital de Baie-Sainte-Claire) à la Baie-Sainte-Claire puis à la ferme Saint-Georges.
Il était originaire de la Côte-Nord près de La Malbaie.
Il épousa la fille de Eudore Roy (fils de Louis Eudore Roy et de Leosura (?) Gingras, mariés le 23 septembre 1907), boulanger à Baie-Sainte-Claire.
Il quitte l'île pour se rendre à Ottawa. Il devint agronome et alla pratiquer sur la Côte-Nord. |
Voitures | |||||||||||||||||||||||||||
Menier avait acheté, en 1925, une voiture de marque Maxwell pour l'usage de ses principaux employés.
Le docteur Powell était propriétaire d'une Simplex. Lorenzo Malouin avait une Chevrolet.
En 1927, Valiquette avait une Ford T et ensuite, en 1928, une Chrysler. |
Exportation de cerfs | |||||||||||||||||||||||||||
De 60 à 70 cerfs ont été exportés de l'île au lac Saint-Jean vers 1950. Ils ont été achetés par l'industriel Murdock.
Les cerfs étaient gardés à l’île dans l'ancienne écurie. On en a capturé 75 et envoyé environ 70. |
Tracteurs | |||||||||||||||||||||||||||
Il y avait des tracteurs « à steam » dans le temps d'Ashbaugh. Ces tracteurs se nommaient « log hauler » et étaient fabriqués comme une locomotive avec des chaînes sous les roues.
Ces tracteurs ont été utilisés de 1910 à 1913 pour le transport du bois, surtout sur le chemin de Swing (Swain.) |
St-Pierre-et-Miquelon | |||||||||||||||||||||||||||
Les Français de Saint-Pierre-et-Miquelon : MM.Apestiguy, James, Tillard, Isard et Gauthier, tous de Saint-Pierre-et-Miquelon, allèrent à la guerre 14-18.
M. Chevalier père était trop âgé et surtout légèrement handicapé d'un bras pour y aller. |
Camps de pêche | |||||||||||||||||||||||||||
D'après M. Chevalier, les camps de pêche suivants furent construits vers 1920 : Sainte-Marie (1920) Chaloupe-Creek (vers 1923), Becsie (avant 1920), la Loutre (avant 1920), la Chicotte et la Galiotte en 1918-1919.
Lorsqu'il existait déjà une maison, comme à la rivière McDonald, on la réparait et on l'agrandissait, sinon construisait une nouvelle habitation : Fox Bay, Saumon, Voréal, Patate et McDonald. |
Patates | |||||||||||||||||||||||||||
William Noël, originaire des Îles-de-la-Madeleine, introduisit la patate bleue à l'île en 1928 ou 1929. Sa mère ne demandait pas un sceau de patates, mais une brassée…
On ne les entassait par pêle-mêle, on les cordait (les plus grosses pesaient 1,5 livre). |
Jos Duguay | |||||||||||||||||||||||||||
Il était télégraphiste et demeura à la rivière Becsie (au télégraphe) jusqu'en 1896.
À cette date, il entra au service des Menier comme garde-chasse tout d'abord, puis pour de très nombreuses années comme responsable de la poste et du télégraphe, d'abord à Baie-Sainte-Claire puis à Port-Menier.
C'est lui qui aurait « plaqué » le chemin qui conduit de Baie-Sainte-Claire à Port-Menier. |
Martin-Zédé | |||||||||||||||||||||||||||
M. André James rencontra Martin-Zédé au front, plus précisément en Salonique, Grèce, base d'opérations des prises alliées d'Orient (1915-1918).
Il avait le grade de colonel et était interprète dans l'armée anglaise (1914-1918).
Après son départ de l'île, les gens d'Anticosti ne reçurent aucune nouvelle de ce dernier ils en recevaient des Meuniers, mais jamais il n'entendait parler de Martin-Zédé. Sauf à l'occasion de son mariage (en 1926), que quelqu'un a rapporté.
Il se serait marié à l'âge de 74 ans. |
Huîtres | |||||||||||||||||||||||||||
M. Eugène Chevalier me dit que les huîtres déposées dans la baie Ellis avaient été mises à la mer à deux endroits : en face du Cap blanc et dans la baie Jolliet, près d'un regroupement de roches. C'était vers 1911.
L'année suivante, on ne retrouvera que des coquillages. |
Tancrède Cabot | |||||||||||||||||||||||||||
Ce personnage avait pour père Francis Cabot; il est né à Anticosti, quitta l'île en octobre 1934 et mourut à Québec. Il était chef mécanicien, mais connaissait peu de choses.
Il était toujours en dispute avec M. Eugène Chevalier, qui travaillait pour lui.
Lorsqu'il quitta l'île, il devint responsable de la chaufferie de l'hôpital Saint-Sacrement à Québec. |
Torpédo | |||||||||||||||||||||||||||
Il s'agit d'un explosif que l'on dépose sur les rails de chemin de fer en cas de danger. Une explosion de torpédo : attention; deux explosions : danger, stop. Ils servaient à signaler des troubles sur la voie. |
Lerouzès | |||||||||||||||||||||||||||
Il fut le premier enseignant de l'île (il y eut, je crois, une ou deux demoiselles avant Lerouzès).
Il était excellent photographe et prit à l'île, de 1897 à 1908, un très grand nombre de photos. Il vendit ses albums à M. Henri Menier pour une bouchée de pain. |
Ferme St-Georges | |||||||||||||||||||||||||||
Les gérants de la ferme Saint-Georges : MM. Parent, Bouchard, Mercier, Pucet, Yerly, Lapipe et Albert McCormick. |
Ashbaugh | |||||||||||||||||||||||||||
Il aurait quitté l'île en 1918 avec beaucoup d'équipement de Menier pour son installation de Port-aux-quilles (près de Franklin). Il aurait tenté de démonter la locomotive N°4. |
Philippe Bouchard | |||||||||||||||||||||||||||
Philippe Bouchard remplace M. Parent à la ferme Saint-Georges et Wellie Simard devint son jardinier.
Ces deux hommes quittèrent l'île en 1920. Simard était aussi infirmier et aidait le docteur Willie Verge (lui volait de l'alcool).
Il était arrivé à l'île au début du temps des Menier (1896). |
Télégraphe | |||||||||||||||||||||||||||
Lac salé : MM. Grégoire Cyr et A. Boudreault étaient responsables de la ligne de télégraphe du tour de l'île.
Ils habitaient le Grand Lac Salé et voyageaient dans les deux directions. |
Radio | |||||||||||||||||||||||||||
Le code de la radio Marconi de M. Renaud à l'île était FR-Anticosti.
Il eut des réponses de son émission culturelle d'Ottawa à l'île du Cap Breton.
Tout tombe en 1926. La compagnie n'est pas intéressée. |
Gamache | |||||||||||||||||||||||||||
La fille aînée de Gamache (de sa deuxième femme) écrivit au capitaine Pelletier vers 1925 pour demander si les deux épinettes plantées sur la tombe de ses parents étaient toujours là et avaient poussé.
Il l’invita à venir à l'île, mais elle ne put s'y rendre à cause de son âge avancé (94). |
Locomotives | |||||||||||||||||||||||||||
Chargement du bois de 1926 à 1929 : quand la compagnie acheta l'île en 1926, les locomotives furent en service toute l'année 1926 et en 1927 pour réparer le quai, construire le « Warf Cargo » et prolonger d'une centaine de pieds le quai principal.
Les autres années, en 1928 et 1929, les locomotives étaient utilisées environ six mois (l'été).
De 1930 à 1939, on n’utilisa qu’occasionnellement une locomotive, la No1 (pour réparer le quai en 1932, par exemple).
On se servait de la petite Decauville pour le transport de la marchandise et des passagers depuis le quai jusqu'au magasin et aux entrepôts.
M. Chevalier a transporté par train le bois du lac Anna. |
70 hommes (1926-29) | |||||||||||||||||||||||||||
Le « Yard Master », de 1926 à 1929, était un nommé McHenry, souvent saoul et toujours désagréable.
À l'automne de 1926 et l'hiver de 1927, le « yard man » McHenry et 70 hommes, plus un commis, s'installèrent (d’octobre au 10 janvier) au Whitehead (?)
Pour couper et transporter à la main du bois de pulpe en 12 ou 16 pieds.
On n’avait qu'un cheval, qui servait au transport de l'eau. On ne récolta que 40 cordes de bois, dont 10 pourrissaient encore le long du chemin du Whitehead (sur les rollways).
Un excellent charpentier du nom de Baillard avait construit des « camps » sur les flat cars pour loger les 70 hommes.
Ceux-ci étaient pour la plupart d'origine européenne : des Tchèques, des Polonais, des Yougoslaves, etc. ; il y avait aussi des Canadiens. Un Finlandais nommé Nickerson fabriquait les dormants pour le chemin de fer.
Ces hommes réparaient également le chemin de fer. À compter de 1928 ou 1929, il ne restait plus que quelques hommes pour s'occuper de l'entretien de celui-ci. Cela suffisait.
Après le 10 janvier 1927, les 70 hommes furent mis en devoir de récolter la glace nécessaire aux glacières du village, du Château et des fermes.
Ils travaillaient tellement lentement qu'on manqua de glace et que certaines glacières furent vides en 1927. |