M. et Mme Charles Cyr | |||||||||||||||||||||||||||
Mme Charles Cyr est la fille de Rosario Malouin. Lorenzo Cyr était originaire de Havre-Saint-Pierre.
Il vint à l'île pour la première fois en 1911 travailler comme commis à la factorie de Fox Bay sous les ordres M. McQueen.
Il retourna passer l'hiver au Havre et revint à l’île en 1912 pour y demeurer jusqu'à sa mort.
Il était électricien et, à ce titre, responsable de la turbine et des travaux électriques, pour l'installation dans les maisons.
Il épousa Mlle Albina Girard, fille de Tancrède Girard. |
Tancrède Girard | |||||||||||||||||||||||||||
Son père était William (Jean) Girard. Il vint s'établir à Anticosti au début de 1880. William était pêcheur et vint pêcher sur les côtes de l'île en 1877.
Tancrède ne prit pas tout de suite racine sur l'île, il préféra naviguer et visiter des pays.
C'est ainsi qu’il travailla sur un navire transportant du bois depuis Québec vers l'Argentine et le Brésil (Rio de Janeiro). Le voyage demandait 102 jours.
Il était second à bord du voilier. Le chargement de retour était du sirop. Tancrède avait deux frères, Alphonse et Guillaume, ainsi qu'une soeur.
Tancrède travailla à l’île pour Alfred Malouin en 1894. Il fit de la planche pour la construction de bâtiments.
Il fut à l’emploi d’Henri Menier à compter de 1895 et participa à la construction de Baie-Sainte-Claire.
Vers 1900, il fut nommé contremaître et chargé de la construction de Port-Menier (Baie Ellis).
Son frère Guillaume était responsable de la construction des cheminées des maisons. Il était d'une force herculéenne.
Un jour à la Pointe Ouest, il souleva et transporta sur une distance de 100 pieds une ancre de navire pesant 750 livres.
Alphonse épousa Marie (la Grand’Marie) Boivin de Chicoutimi. |
Homarderie Fox Bay | |||||||||||||||||||||||||||
M. Cyr me raconte que la Homarderie de Fox Bay était très active dans les années 1910.
On capturait jusqu'à 1500 homards par jour. Un M. Trépanier, ferblantier, fabriquait les cannes. |
Bateaux | |||||||||||||||||||||||||||
Tancrède Girard bâtit les bateaux suivants : le Cherisy, le Joliet et le Copaco.
Pour toute scolarité, il avait une troisième année. Il apprit par lui-même à écrire et connaissait la langue anglaise.
Le Copaco fut construit en 1934 et servit dès 1935 au ravitaillement des camps autour de l'île.
Partant de Port-Menier, il faisait les arrêts suivants : la Becsie, la Sainte-Marie, la Loutre, la Jupiter, la Chicotte, la Galiote, la Chaloupe, la Saumon, la Voréal, la Patate et la McDonald. À l'occasion, il s'arrêtait aux phares.
Le bateau de Francis Boudreau se nommait le Courcelet. |
Ovila Montreuil | |||||||||||||||||||||||||||
Ovila Montreuil, ingénieur, adjoint de M. Jacquemort, épousa Laura Malouin (soeur de Rosario, de Horacio et de Lorenzo) et la fit mourir de misère (?).
Sa seconde épouse fut [espace blanc]. Sa troisième épouse était une demoiselle Jolicoeur, elle était sa secrétaire.
Il eut une fille qui devint écrivain et qui prit le nom de Claire Martin.
Ovila Montreuil s'est marié cinq fois et non trois fois comme le dit Charles Cyr. |
Guide Jupiter, M. Cyr | |||||||||||||||||||||||||||
M. Charles Cyr quitta l'île en 1939. Au cours des années 30, il travaillait l'hiver à la coupe du bois de chauffage, puis l'été à divers travaux, dont guide à la rivière Jupiter (camps du 30-milles) pendant trois ans (de 1937 à 1939).
Il indique que les touristes étaient tous d'origine américaine (quelques Canadiens dont Donahue, Belnap et Faure de la Consol).
Le séjour des touristes était d’une durée d'une semaine et le nombre de captures par jour était de huit saumons.
Le début de la période de pêche était fixé au 15 juin et la fin vers le 20 ou 25 août.
Il y avait deux camps en opération sur la Jupiter, le 12-mille et le 30-mille. On y accueillait quatre touristes par camp.
M. Jos Lelièvre était en charge de la Jupiter à ce moment-là. Les pêcheurs les plus experts venaient en août.
Ces touristes étaient pour la plupart des hommes très riches qui visitaient toutes les rivières à saumon de l'est du Canada durant l'été.
Malgré leur richesse, ils ne laissaient qu'un pourboire de 5 $ ou 10 $. Le salaire de guide était de 30 $ par mois à cette époque.
En plus d'aller cueillir les touristes au Fleurus ancré au large de la rivière Jupiter, ils transportaient l'eau dans des chalands et des canots, la nourriture pour les hommes et les bêtes, amenaient les touristes aux camps puis les guidaient sur la rivière.
Charles Cyr captura un jour un saumon de 33 livres et le touriste lui remit 50 $ pour dire que c'est lui qui l’avait capturé.
M. Cyr a participé à la reconstruction d'une écluse sur la rivière Becsie en 1938; il a quitté l'île en 1939 pour participer à la guerre. Il épousa Mlle Paule Malouin, fille de Rosario Malouin. |
L'école - institutrices | |||||||||||||||||||||||||||
Liste des institutrices de Baie-Sainte-Claire qui succédèrent à M. Le Rouzès : les demoiselles Gauthier (jusqu'en 1917), Angèle Duguay (fille de Jos Duguay), Bernadette Lejeune (fille de Jos Lejeune), Claire Leblancq.
À Port-Menier, les institutrices étaient les demoiselles Goulet, puis, en 1925, les religieuses de la Charité. Il y avait également des laïcs après 1925.
Les personnes suivantes ont enseigné : Eugénie Duguay, Irène Lejeune, Alphonsine James, Marie James et Odile Malouin.
Les élèves de la sixième à la onzième année étaient groupés dans une même classe.
À Port-Menier, il y avait, dans les bonnes années, de 32 à 37 pensionnaires et une cinquantaine d'externes; au total environ 80 élèves.
Au couvent de Port-Menier, il y avait deux salles de classe au premier étage pouvant accueillir de 25 à 30 élèves et une classe au deuxième étage.
Une année, on a enseigné aux garçons dans une maison voisine de l'école, celle de Normand Poulin. |
Placide Duguay | |||||||||||||||||||||||||||
Placide Duguay, gardien de phare qui a remplacé Lemieux à la Pointe Sud-Ouest, a épousé une demoiselle Apestiguy. |
Decauville | |||||||||||||||||||||||||||
D'après M. Camille, on avait posé sur le chemin dit de Swing (Swain), ou « chemin du camp 2 », des rails du Decauville pour le transport du bois dans le temps de la Compagnie (1926-1929).
Le chemin derrière le Chalet a été [mot illisible] pour le tracteur Lynn; on gelait le chemin pour charrier le bois. |
Cap Henri | |||||||||||||||||||||||||||
Sur le Cap Henri, le X a été construit par Martin-Zédé pour la chasse à courre.
On y avait enlevé les conifères, mais laissé les bouleaux. La chute de ces derniers (Chablis) nuisait à son utilisation. |
Fanfare | |||||||||||||||||||||||||||
La fanfare a duré deux ou trois ans (à partir de 1921), puis elle fut abandonnée.. |
Dr Schmitt - huche à pain | |||||||||||||||||||||||||||
Le père de Camille Lejeune, Bernard Lejeune, a hérité de la huche à pain du docteur Schmitt. |
Boucher | |||||||||||||||||||||||||||
Bouchers : le boucher qui remplaça André James se nommait Roger Dubé. Il y eut également Ovila Francis. |
Région de Québec | |||||||||||||||||||||||||||
Gens de l'île dans la région de Québec : M. Benoît Cabot, fils de Tancrède Cabot, est chef technicien radiologiste au CHUL de Québec.
Il a également un frère (plus sociable !) qui habite la région[…]. Il y a également des descendants de Francis Boudreau. |