Le Copaco : navire construit vers 1934 il fut utilisé pour le service autour de l'île pendant une vingtaine d'années qui fut vendu à un type de Havre-Saint-Pierre pour la somme de 11 000 $; il fut remplacé par le Wilcox.

Le moteur installé dans le Copaco ainsi que le mât principal étaient ceux du Jolliet, navire en très mauvais état qu'il remplacerait. 

Avant 1926, l'édifice qui se trouve à la ferme Saint-Georges et qui est isolé (au nord) des autres bâtiments (on a cru que cet édifice était l’hôpital des contagieux) fut construit à l'époque des Menier comme « entrepôt à grains ».

Il fut converti en hôpital en 1926 par l’Anticosti Corporation à cause de l'arrivée de nombreux bûcherons. Il y avait en face de l'hôpital, de l'autre côté du chemin, un petit bâtiment, un genre de hangar.

Ce dernier fut aménagé pour les malades soupçonnés de véhiculer des maladies contagieuses. C'est ce petit édifice qui était l'hôpital des contagieux.

Bâteau winchboat

M. Lejeune me montre une photo sur laquelle nous pouvons voir une chaloupe sur le lac Saint-Georges; il s'agit d'un « winchboat », sorte de petit navire qui servait à pousser le bois de pulpe vers les monte-charge.

Un câble relié à un objet fixe s'enroulait sur un treuil localisé dans la chaloupe et tirait celle-ci; la coque poussait sur les billots.

Un jobbeur, Alphonse Gagnon, attacha un jour son cheval à un bateau venu ravitailler Port-Menier l'hiver.

Le navire s'éloigna légèrement et le cheval tomba à l'eau et se noya.

Jobbers : Il y avait deux jobbeurs qui visitaient les épouses… Onézine Bouliane et Marcel Dufour.

Plusieurs jobbeurs habitait sur le chemin Canard. Les maisons furent construites en 1926 et détruites dès 1931 par Tonwsend.

Poste : En 1926, le bureau de poste, situé près du Bureau d'administration, fut déménagé dans une cabane située près du carré français.

C'est en 1926 également qu'on construisit un camp sur le quai pour y loger les ouvriers qui y travaillaient.

Ce « camp des hommes » avait trois étages ; le premier était occupé par la cuisine et le réfectoire, tandis que les deux autres abritaient les dortoirs. Il fut démoli en 1946 (?).

Après 1929, le camp des hommes est devenu un entrepôt.

Un peu plus près sur le quai, il y avait le « petit camp des foremen » (situé à gauche du Camp des hommes. À droite de ce dernier, il y avait la maison de « contrôle médical ». 

Un monsieur Beauchemin faisait la livraison dans le village de 1926 à 1930.

Le quai de 1926 à 1930 : Lorsque l'Anticosti Corporation mit en marche l’exploitation forestière en 1926, elle prolongea le quai de 300 pieds (ou de 100 pieds?) pour commencer à installer des grues à vapeur pour le chargement du bois.

Cette même année, elle construisit dans la Baie Ellis, près du quai, un complexe sur pilotis comprenant le monte-charge pour le bois de 12 et 16 pieds, un moulin à scie (annexé) pour couper des billes en quatre pieds, et une tour d'observation pour surveiller le déroulement des opérations du moulin.

Le bois de quatre pieds était déversé dans un couloir de 20 à 25 pieds de largeur situé entre le moulin et le quai.

Ce couloir rempli le bois fut baptisé le pond (l’étang).

Le bois de quatre pieds était happé dans des paniers ou « buckets » mus par les rues à vapeur et le bois était ensuite déversé dans les barges ancrées entre « le quai de la compagnie et le quai du gouvernement ».

Ces grues à vapeur furent en fonction en 1926 et 1927. Elles furent remplacées par un nouveau tressel pour chargement direct en 1928.

Bundle Machine : Cet appareil construit à l'île en 1926 fut inventé par des Suédois ou des Norvégiens.

Ceux-ci vinrent à l'île l’installer, mais ils ne pouvaient lire correctement les directives pour l'assemblage des pièces (numérotées).

C'est Bernard Lejeune (fils) qui leur montra comment l'assembler. Les coûts d'achat et d’installation, évaluée à 18 000 $, furent de 33 000 $ une fois le travail terminé.

Martin-Zédé et Louis Jolliet : Martin-Zédé aurait demandé et obtenu que plusieurs employés creusent des trous partout dans le sous-bois de la Pointe de la fonderie afin d'y chercher « la ceinture de Jolliet ».

M. Wilburn [?] Collar, gardien au Havre du Brick au cours des années 1930, dirigea un groupe d'archéologues dans leurs recherches de l'emplacement du magasin de Louis Jolliet.

Il leur montra les fondations d'un ancien camp à la Rivière à l’huile, disant qu'il s'agissait de l’emplacement recherché.

Maison Gamache-Setter : cette maison (voir photo Aubert) fut aménagée vers 1900 par Henri Menier pour y séjourner pendant la construction de la ville (1900-1905).

Henri fit construire une rallonge à la maison du côté sud-est (à droite lorsque l'on regarde la maison de face) [plan de la maison].

Cette rallonge fut ensuite déménagée à l'arrière de la maison pour y loger la famille de Joseph Lejeune.

M. Bernard Lejeune et sa famille ainsi que Mme Élisa Lejeune demeuraient dans la partie principale.

L'atelier des locomotives (Locoshop) : construite vers 1910, elle fut transformée en garage en 1926. Celui-ci fut incendié en 1946.

Il était surtout intéressé au développement et à la rentabilité de la chasse aux animaux à fourrure et de la pêche. Il publia plusieurs feuillets touristiques.