Lionel Lejeune
Jean Déry, laitier | |||||||||||||||||||||||||||
Jean Déry, mentionné par Marie Victorin, était laitier à l'île ; c'est à lui que Mme Vézina lança une chaise parce qu'il était passé tout droit un matin. |
Deux frères Parisé | |||||||||||||||||||||||||||
Deux frères Parisé, originaires de la Côte-Nord, Guillaume et Napoléon, naviguaient avec M. Lejeune. |
Poissons, rivière Diane et canal St-Georges | |||||||||||||||||||||||||||
Le poulamon (poisson des Chenaux) montait dans la petite rivière Diane (ou du Château) et allait dans les fosses aménagées par Menier et plus ou moins fermées par des barrages de grosses pierres.
L'anguille montait également cette rivière et allait se loger dans les petites fausses artificielles.
Ces poissons cessèrent de monter dans cette rivière à partir de 1926 à cause de l'utilisation de la baie Ellis pour l'entreposage du bois de pulpe.
Le poulamon et l'anguille montaient fin octobre, début novembre, tant dans le ruisseau Diane que dans le canal Saint-Georges, jusqu'au barrage.
L'anguille était capturée le soir au fanal à l'aide d'une fourche dont les dents étaient munies de barbillons qui retenaient l'anguille; cette fourche portait le nom de « fouine ». |
Robitaille (Sylvio) laitier sur photo du Château | |||||||||||||||||||||||||||
Une photo que j’ai montre un homme qui semble travailler sur la pelouse devant le Château.
Cet homme était Sylvio Robitaille, laitier de Port-Menier. Il voulait « se faire poser » devant la Villa, livrant le lait.
Cette photo, que l'on retrouve aux Archives du Québec, a été prise par Joseph Lejeune, père de Lionel. |
Menuisiers de l'île | |||||||||||||||||||||||||||
Trois des plus importants menuisiers de l'île ont été Fabien Noël, Henri Noël et Odina Richard. |
Germaine Lejeune, religieuse | |||||||||||||||||||||||||||
Les annales de la communauté des Soeurs de la Charité à l'île ne mentionnent pas l'entrée de Germaine Lejeune dans cette communauté. C'est un oubli qui s'explique difficilement. |
Chevreuils (tuer 150) | |||||||||||||||||||||||||||
M. Lejeune pouvait tuer jusqu'à 150 chevreuils en une saison.
Ces animaux étaient destinés au marché, à la Compagnie et quelques-uns à ses besoins personnels. |
Peter Hamilton (disparition) | |||||||||||||||||||||||||||
Peter Hamilton était originaire de Havre-Saint-Pierre. Son père a disparu sans laisser de traces.
Sa disparition coïncidait avec le départ d’un navire étranger. Son épouse s’est remariée à un monsieur Cummins du Havre. |
Grues au bout du quai Baie Ellis | |||||||||||||||||||||||||||
Les grandes grues situées au bout du quai étaient au nombre de deux en 1928.
On avait remplacé deux des anciennes grues par une voie surélevée permettant de charger deux barges à la fois. |
Salaires | |||||||||||||||||||||||||||
En 1928-1929, les salaires étaient les suivants : manœuvre, 25 ¢ de l’heure; ouvrier, 35 ¢ de l’heure; charpentier, 50 ¢ de l’heure. |
Capitaine Pelletier | |||||||||||||||||||||||||||
En 1927, M. Lejeune travaillait pour le capitaine Pelletier. Il conduisait la voiture à cheval, entretenait la maison (réparations, chauffage, etc.). |
Capitaines avec qui a travaillé Lionel Lejeune | |||||||||||||||||||||||||||
Voici les noms de quelques-uns des capitaines qui ont navigué autour de l'île et avec lesquels M. Lejeune a travaillé :
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Bateaux Jolliet et Copaco | |||||||||||||||||||||||||||
La goélette Jolliet, construite à l'île par Tancrède Girard, n'avait plus de wheelhouse (timonerie); le COPACO non plus. On naviguait « la roue dans le dos » et le compas face à l'homme de roue.
On demanda à l'automne de 1939 à Jos Lévesque de reprendre le commandement du Jolliet. Ce dernier devait perdre son emploi à cause d'une surconsommation d'alcool.
Les nouveaux hommes furent des plus médiocres malgré d'importantes concessions faites par la compagnie du capitaine anglais.
On construisit sur le bateau une timonerie et on installa également un moteur pour monter l’ancre.
Le cuisinier à bord du Jolliet était Alphonse Francis.
Le capitaine Chouinard a accidentellement jeté le COPACO sur le rivage du Cap à l'ours, près de la baie Ellis ; il avait utilisé pour se guider une lumière du Château (sur la galerie), croyant qu'il s'agissait de la lumière du phare (situé plus à l'ouest).
La lumière sur la véranda de la Villa avait été allumée par le cuisinier.
On amena le COPACO à l'île d’Orléans où il fut mis en cale sèche pour examen des dégâts. |
Charlie McCormick | |||||||||||||||||||||||||||
En 1939, M. Graham, sur la recommandation de Charlie McCormick, embaucha l’équipage « au complet » d'une goélette de la Nouvelle-Écosse sous prétexte d'obtenir un meilleur rendement, car cet équipage refusait de travailler au quai après que le bateau ait accosté. |
Ravitaillement des phares | |||||||||||||||||||||||||||
Desservir tous les postes autour de l'île demandait une période de 72 heures. Le départ se faisait à Port-Menier, généralement à 23 heures.
Le lendemain soir, on jetait l'ancre à Fox Bay. On effectuait un arrêt aux phares pour y laisser le courrier et prendre les lettres des hommes.
Les gens des phares venaient au-devant du navire de service. |
Touristes, 1930 | |||||||||||||||||||||||||||
Dans les années 1930, on allait chercher les touristes à Gaspé, à Rivière-au-Renard, etc.
Certains étaient ensuite transportés à Watshishou, près de la baie Johan-Beetz, où ils poursuivaient leur pêche. |
Navigation, accidents | |||||||||||||||||||||||||||
Il n'y eut aucun incident mortel de navigation autour de l'île durant toutes les années de ravitaillement, de service de Port-Menier et de la Consol.
Seul Charlie McCormick a perdu de petits bateaux : le McCormick et l’Aguanish. |
Trap-boat | |||||||||||||||||||||||||||
Le Courcelette ou Le Boudreault : C’était un « trap-boat », une grosse chaloupe avec moteur interne.
Ce navire coula dans la baie Martin. Le capitaine au moment de l'accident était Ovila Boudreault. |
Wilcox, liberté | |||||||||||||||||||||||||||
Les gens étaient plus libres, avaient plus de liberté de circuler dans le temps de Wilcox. Ce dernier ne s'intéressait qu'à l'exploitation forestière. |
Jobbeurs | |||||||||||||||||||||||||||
Un jobbeur à l'île en 1926 se nommait Simon Meloy [?] de Pabos.
Il avait épousé la soeur de la femme de Bernard Lejeune (père). Un Francœur était également jobbeur en 1926. |
Capitaine Vézina | |||||||||||||||||||||||||||
Le capitaine Vézina était excellent navigateur; il fut matelot sur le navire King Edward qui fit naufrage à Baie-Sainte-Claire.
Il fut capitaine sur le Jolliet et remplacé par le capitaine Ouellet. Ce dernier navigua trois ans sur le Jolliet. |